InsultesMeghan Markle affirme qu’elle a été traitée de «folle» et d'«hystérique»
La duchesse de Sussex a abordé l’utilisation de ces mots envers les femmes dans son podcast «Archetypes».
«Levez la main si vous avez déjà été traitées de folle ou d’hystérique. Ou peut-être cinglée, dérangée, complètement irrationnelle? OK, vous avez compris. Si nous étions toutes dans la même pièce et pouvions nous voir, je pense que ce serait assez facile de voir combien d’entre nous ont la main levée. Au fait, moi aussi. Je suis très liée à ce mot, cette étiquette de folle», a déclaré Meghan Markle dans le dernier épisode de son podcast «Archetypes». Il a été publié le mardi 11 octobre, et la star a cherché à comprendre pourquoi les femmes, et en particulier celles qui ont une vie publique, sont associées à ce stéréotype.
«La façon dont le mot est dit avec tant de désinvolture et les dommages qu’il cause à la société et aux femmes sont partout. Des familles sont brisées, des réputations détruites et des carrières ruinées. La stigmatisation entoure ce mot, et il pousse aussi à se taire. Ce qui fait que les femmes qui ont de vrais problèmes de santé mentale ont peur. Elles se taisent et elles intériorisent leur problème», a-t-elle ajouté.
«Traiter quelqu’un d’hystérique, c’est ignorer ce qu’il vit»
Dans son podcast, la mère de deux enfants a également indiqué que le terme hystérie était considéré comme une maladie mentale jusqu’en 1980. L’invitée Jenny Slate a alors souligné qu’il s’agissait d’une «définition créée par un homme». «C’est une définition destinée à faire honte et à limiter un certain type d’expérience», a-t-elle affirmé, ce à quoi la duchesse de Sussex a répondu: «Et cette expérience: ce sont des émotions. C’est tout. C’est juste l’expérience émotionnelle de quelque chose: la peur, la tristesse, la colère, le stress, la jalousie, la surprise, l’inquiétude, le manque de confiance en soi. Faites votre choix. Traiter quelqu’un de fou ou d’hystérique, c’est complètement ignorer ce qu’il vit.»
Pour conclure, Meghan Markle a encouragé ses auditeurs à se confier sur leur état psychologique. «Ça peut être très difficile. Mais si vous en ressentez le besoin, nous vous encourageons à le faire», a-t-elle conclu.