État de VaudIls pourront finir à 15 h pour participer à la grève des femmes
«Sous réserve d’une annonce préalable à leur hiérarchie et de l’organisation d’un service minimum», le personnel de l’État de Vaud pourra finir plus tôt.
Une nouvelle grève féministe aura lieu le 14 juin prochain. Le Conseil d’État vaudois a fait savoir ce jeudi, via un communiqué de presse, qu’«indépendamment des revendications spécifiques ou partisanes portées lors de cette journée, il soutient de manière unanime l’engagement historique du 14 juin pour l’égalité entre femmes et hommes». Pour permettre au personnel de l’État de Vaud de participer à cette journée, il a donc décidé que «les personnes qui le souhaitent pourront être libérées dès 15 h, sous réserve d’une annonce préalable à leur hiérarchie et de l’organisation d’un service minimum».
Ce communiqué est aussi l’occasion pour le Conseil d’État de rappeler qu’il «accorde une grande importance à l’égalité entre les femmes et les hommes». Son programme de législature 2022-2027 met notamment l’accent sur «des mesures touchant le domaine de la vie professionnelle. Ainsi depuis 2023, les contrôles de l’égalité salariale dans les entreprises concernent aussi les petites entités de moins de 50 employés».
Il rappelle aussi que «plusieurs mesures mises en œuvre portent leurs fruits». À titre d’exemple, il mentionne la reconnaissance depuis 2018 du travail non rémunéré dans le calcul de l’expérience professionnelle qui «a permis à près de 700 femmes de voir leur salaire à l’embauche augmenter en moyenne de 2900 francs annuellement».
Prochaines étapes
Durant cette législature, le Conseil d’État entend aussi «promouvoir l’égalité salariale en menant des contrôles dans les marchés publics et les subventions, favoriser la conciliation entre vie privée et vie professionnelle et encourager une représentation équilibrée des femmes et des hommes dans les métiers, secteurs et niveaux hiérarchiques au sein de l’administration», annonce-t-il.
Lutte contre la violence domestique
Et dans le domaine de la violence domestique, le Canton a lancé une évaluation de la loi de prévention et de coordination de la lutte contre la violence domestique (LOVD) qui permettra d’en mesurer l’efficacité et de renforcer le dispositif en place qui a permis, ces cinq dernières années, de renforcer la protection des victimes et la prise en charge des personnes ayant commis des actes.