Corée du Nord: Pyongyang critique l’appel à la dénucléarisation de l’ONU

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Corée du NordPyongyang critique l’appel à la dénucléarisation de l’ONU

Le régime nord-coréen estime que la «dénucléarisation complète» de la Corée du Nord est «une atteinte à sa souveraineté».

Antonio Guterres, à Séoul, le 12 août 2022.

Antonio Guterres, à Séoul, le 12 août 2022.

AFP

La Corée du Nord a critiqué dimanche le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qualifiant de «paroles dangereuses» son appel à la dénucléarisation du pays lors d’une visite à Séoul.

En visite pendant deux jours dans la capitale sud-coréenne, Antonio Guterres avait affirmé vendredi son «engagement clair» en faveur de la dénucléarisation de la Corée du Nord qu’il a érigée comme un «objectif fondamental pour apporter la paix, la sécurité et la stabilité à toute la région».

Dimanche, le vice-ministre des Affaires étrangères de la Corée du Nord, Kim Son-gyong, a accusé le chef des Nations Unies de faire preuve de «sympathie» envers la politique hostile des États-Unis.

«Une atteinte à la souveraineté»

«Je ne peux qu’exprimer mon profond regret à l’égard des remarques du secrétaire général de l’ONU qui manquent cruellement d’impartialité et d’équité», a-t-il déclaré dans un communiqué repris par l’agence officielle KCNA. Il a souligné que la «dénucléarisation complète, vérifiable et irréversible» de la Corée du Nord était «une atteinte à la souveraineté de la RPDC».

Washington et Séoul ont averti à plusieurs reprises ces derniers mois que la Corée du Nord se préparait à un nouvel essai nucléaire, qui serait le septième de son histoire. «Nous conseillons au secrétaire général Guterres d’être prudent lorsqu’il prononce des paroles et des actes aussi dangereux», a-t-il encore dit, comparant ses propos à de «l’essence versée sur des flammes».

Le régime de Kim Jong-un a mené une série record de tests d’armement cette année, dont un missile balistique intercontinental, pour la première fois depuis 2017. En juillet, Kim Jong-un a assuré que son pays était «prêt à mobiliser» sa force de dissuasion nucléaire en cas de conflit militaire avec les États-Unis ou la Corée du Sud.

(AFP)

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