Israël: Netanyahu quitte l’hôpital après un malaise

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IsraëlNetanyahu quitte l’hôpital après un malaise

L’ex-Premier ministre israélien a quitté jeudi matin un hôpital de Jérusalem, où il a passé des examens après avoir subi un malaise la veille lors d’une cérémonie religieuse.

Benjamin Netanyahu aurait souffert d’une «douleur à la poitrine».

Benjamin Netanyahu aurait souffert d’une «douleur à la poitrine». 

AFP

Benjamin Netanyahu, qui aura 73 ans dans deux semaines, s’est «senti mal» mercredi soir. L’ex-Premier ministre israélien assistait dans une synagogue à la prière «Neïlah», célébrée dans le cadre du Yom Kippour, jour phare du calendrier juif. Les services de Netanyahu n’ont pas détaillé la nature de son malaise, mais des médias israéliens ont évoqué une «douleur à la poitrine». L’ex-Premier ministre s’est rendu à l’hôpital Shaare Zedek pour des examens complets.

«Les résultats des tests sont totalement normaux (...) Netanyahu est de retour à ses activités complètes, il se prépare d’ailleurs à sa marche matinale», ont indiqué ses services. Le Premier ministre Yaïr Lapid avait souhaité un «rétablissement prompt et complet» à Netanyahu, son rival pour les législatives.

De retour aux affaires?

Les Israéliens sont conviés aux urnes, le 1er novembre, pour une cinquième fois en trois ans et demi. Ces élections législatives pourraient consacrer le retour aux affaires de Netanyahu, plus pérenne des chefs de gouvernement de l’histoire du pays. Le septuagénaire avait quitté le pouvoir au printemps 2021 à la faveur d’une coalition hétéroclite actuellement menée par Lapid.

Les derniers sondages créditent le Likoud (droite) de Netanyahu, inculpé pour corruption dans une série d’affaires, de la première place dans les intentions de vote avec un peu plus d’une trentaine de sièges sur les 120 de la Knesset (Parlement). Son «bloc de droite», qui comprend aussi ses alliés des partis ultra-orthodoxes et de l’extrême droite, flirte avec le seuil de la majorité (61 députés) sans garantie toutefois de l’atteindre, selon les sondages.

(AFP)

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