Bilan écologique2022, une bonne année pour les tigres mais pas pour les rennes
Plusieurs espèces menacées comme les baleines à bosse ou les gypaètes barbus ont repris du poil de la bête, mais cela a empiré pour les manchots empereurs et les lièvres.
- par
- Comm/M.P.
Pour les rennes, les rhinocéros blancs, les manchots empereurs et les lièvres bruns, 2022 n’aura pas été une bonne année. Heureusement, le bilan annuel des gagnants et perdants établi par le WWF compte quelques nouvelles positives. Par exemple du côté des tigres, des aras de Spix, des gypaètes barbus ou des baleines à bosse. Le récent accord mondial sur la biodiversité permet d’espérer un frein à la crise des espèces. La liste des gagnants et des perdants citée ici n’est pas exhaustive,
D’après le Living Planet Report 2022, les populations de vertébrés examinées ont en moyenne reculé de 69% depuis 1970. La liste rouge mondiale des espèces menacées de l’UICN inventorie plus de 42 100 espèces animales et végétales menacées, soit près de 30% de toutes les espèces suivies par l’organisation.
Le WWF place beaucoup d’espoir dans le Cadre mondial sur la biodiversité de Kunming-Montréal signé par 196 États, dont la Suisse. Destiné à préserver la biodiversité, il vise à protéger au moins 30% des terres, des mers ainsi que des écosystèmes d’eau douce, côtiers et marins de la planète. Sa mise en œuvre sera décisive pour la qualité de la vie sur la planète.
Pour Thomas Vellacott, directeur général du WWF Suisse: «Si nous continuons de détruire la nature au rythme actuel, l’être humain fera bientôt lui aussi partie des grands perdants. En effet, de l’air que nous respirons jusqu’à la nourriture que nous mettons dans nos assiettes en passant par l’eau potable et la prospérité économique, nous dépendons sur toute la ligne d’une nature saine et variée pour survivre.»