Japon: Un ex-responsable des JO de Tokyo arrêté pour appels d’offres truqués

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JaponUn ex-responsable des JO de Tokyo arrêté pour appels d’offres truqués

L’ancien responsable de l’organisation des Jeux olympiques de Tokyo-2020 est soupçonné de pratiques anti-concurrentielles.

Ce vaste scandale de corruption a terni la candidature de la ville de Sapporo (nord du Japon) pour les Jeux olympiques d’hiver de 2030.

Ce vaste scandale de corruption a terni la candidature de la ville de Sapporo (nord du Japon) pour les Jeux olympiques d’hiver de 2030.

AFP

Un ancien responsable de l’organisation des Jeux olympiques de Tokyo-2020 a été arrêté mercredi au Japon dans une affaire d’appels d’offres truqués, selon des médias locaux, un nouveau rebondissement dans la série de scandales liés à cette compétition.

Le bureau des procureurs de Tokyo a refusé de commenter ces informations, mais plusieurs médias nippons ont publié des photos d’une perquisition policière au domicile de Yasuo Mori, ancien directeur adjoint du comité d’organisation des Jeux de Tokyo. Selon le quotidien Asahi et d’autres organes de presse, Yauso Mori, 55 ans, est soupçonné de pratiques anti-concurrentielles.

Les procureurs l’accuseraient d’avoir truqué une série d’appels d’offres représentant un montant total de 40 milliards de yens (285 millions d’euros) pour l’organisation d’événements olympiques, selon les médias locaux. Yasuo Mori et d’autres responsables auraient créé leurs propres listes de candidats pour les événements, et la plupart des appels n’auraient reçu qu’une seule offre, affirme le journal Asahi.

D’autres soupçons de pots-de-vin

Les procureurs enquêtent par ailleurs sur des soupçons de corruption autour des JO de Tokyo, dont un autre ancien responsable, Haruyuki Takahashi, est accusé d’avoir reçu l’équivalent de plusieurs centaines de milliers d’euros de pots-de-vin, notamment pour l’attribution de contrats publicitaires.

Ce vaste scandale a terni la candidature de la ville de Sapporo (nord du Japon) pour les Jeux olympiques d’hiver de 2030. Sapporo a interrompu les événements promotionnels et prévoit de sonder la population japonaise pour évaluer la popularité de sa candidature. Des soupçons de corruption flottent par ailleurs de longue date sur les conditions d’attribution de Tokyo-2020, des JO qui ont finalement eu lieu en 2021 en raison de la pandémie de Covid-19.

En mars 2019, le président du Comité olympique japonais Tsunekazu Takeda avait démissionné quelques mois après avoir été mis en examen par la justice française. Tsunekazu Takeda est soupçonné d’avoir rémunéré Black Tidings, une société basée à Singapour et qualifiée de «coquille vide» par les enquêteurs français, avant et après la désignation de la capitale japonaise par le Comité international olympique (CIO).

(AFP)

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