Ligue des champions: Dortmund écarte un PSG inefficace pour se hisser en finale

Comme l’année dernière, il y aura un Suisse en finale de la Ligue des champions. Après Manuel Akanji avec Manchester City, Gregor Kobel tentera lui aussi de soulever la coupe aux grandes oreilles, le 1er juin. Le gardien zurichois a franchi l’obstacle des demi-finales avec le Borussia Dortmund, vainqueur de sa double confrontation face au PSG. 

Le club allemand a conforté son - court - avantage acquis chez lui la semaine dernière en s’imposant sur le même score ce mardi aux Parc des Princes (0-1). Mats Hummels, sur corner, a inscrit l’unique but de la rencontre en début de deuxième période (50e).

Vainqueur de la Ligue des champions en 1997, le Borussia Dortmund disputera la troisième finale de son histoire dans la compétition, onze ans après la précédente. En 2013, l’équipe alors dirigée par Jürgen Klopp s’était inclinée face au Bayern Munich (1-2). Un adversaire qu’il pourrait encore retrouver dans un mois, si les Bavarois se qualifient aux dépens du Real Madrid, ce mercredi, dans l’autre demi-finale de cette édition 2024 (2-2 à l’aller).

Les Parisiens ont-ils été tétanisés par l’enjeu? Devant un public de gala, chauffé à blanc, ils ont longtemps offert une prestation indigne de l’événémenent. Apparus timorés et en manque d’inspiration, ils n’ont pas inquiété l’arrière-garde adverse en première mi-temps.

Regroupé en bloc et laissant l’initiative du jeu au PSG, Dortmund gérait son avantage sans sourciller et aurait pu ouvrir le score dès la 35e minute si Gianluigi Donnarumma ne s’était pas interposé devant Karim Adeyemi, parti en contre.

La première occasion franche parisienne est intervenue au retour des vestiaires, lorsque Warren Zaïre-Emery a heurté le poteau gauche de Kobel à bout portant (47e). Le début d’une malédiction, on y reviendra. Dans la foulée, Hummels a refroidi l’ambiance en trompant, de la tête, Donnarumma sur un corner tiré par Julian Brandt. 

Dos au mur, le PSG a tardé à sortir de sa léthargie. Nuno Mendes déclenchait bien un sursaut à l’heure de jeu, d’une frappe sèche à l’entrée de la surface qui faisait à nouveau trembler le poteau (61e), mais il a fallu attendre les dix dernières minutes pour voir les joueurs de Luis Enrique se ruer à l’attaque. Kobel a alors dû s’employer devant Mbappé (81e), avant d'être sauvé à deux reprises par sa transversale, sur des tentatives de Mbappé encore (86e) et Vitinha, de loin (88e).

Quatre montants touchés mardi, qui s’ajoutent aux deux de mercredi dernier en Allemagne: cela raconte un manque d’efficacité rédhibitoire à ce niveau de compétition.