Streaming«Notre-Dame, la part du feu»: la série sur l’incendie de la cathédrale arrive sur Netflix
Crée et réalisée par Hervé Hadmar, l’œuvre revient sur l’événement au travers de différents personnages et diverses problématiques sociales.
Trois ans et demi après l’incendie de Notre-Dame de Paris, Netflix sort ce mercredi 19 octobre 2022 la première série sur cet événement, raconté à travers un éventail de personnages pris dans la tourmente des flammes qui ont ravagé la cathédrale.
Si «Notre-Dame, la part du feu» plonge dans la nuit du 15 au 16 avril 2019, qui a failli voir le monument gothique s’effondrer, elle «parle surtout de nous tous», expose à l’AFP Hervé Hadmar, son créateur et réalisateur, connu notamment pour la série «Pigalle, la nuit».
Autour de l’incendie, cette production déploie, au fil de six épisodes de 48 minutes, une galerie de personnages aux prises avec leur propre «feu intérieur, leurs problématiques», qui «vont se croiser», ajoute l’auteur. Parmi ceux-ci, les pompiers aux manettes du sauvetage de la cathédrale, incarnés par Roschdy Zem et Caroline Proust («Engrenages»), sont confrontés au dilemme des prises de risques à faire courir à leurs équipes.
En parallèle, un restaurateur (Simon Abkarian) recherche désespérément sa fille toxicomane, tandis qu’une journaliste (Alice Isaaz) prend des risques inconsidérés pour recueillir des images du drame.
Pas un documentaire, mais une «mini-série événement»
Marqué par les «centaines de milliers, les millions de regards» tournés cette nuit-là vers Notre-Dame, j’avais envie de montrer ce côté universel de l’émotion» et, pour cela, «j’avais besoin de personnages très différents les uns des autres», explique Hervé Hadmar.
Bien que la série ne revendique pas une démarche documentaire, le réalisateur indique s’être appuyé sur l’ouvrage «La nuit de Notre-Dame», écrit par la brigade des sapeurs-Pompiers de Paris et le journaliste Romain Gubert, qui relate, heure par heure, l’évolution de l’incendie.
Le réalisateur précise qu’aucune suite n’est prévue. Cette «mini-série événement» à gros budget, dont le montant n’a pas été dévoilé, offre également une plongée au cœur de l’incendie à grand renfort d’images de synthèse. Il a notamment fallu reproduire la chute de la flèche de la cathédrale, mais aussi des décors minutieusement reconstitués, comme la nef et l’autel du joyau gothique.