FranceTrois morts dans le crash d’un avion de tourisme en Savoie
L’appareil qui provenait de Loire-Atlantique s’est écrasé au col du Glandon. Un des occupants a été éjecté et transporté à l’hôpital.
Trois personnes sont mortes et une quatrième a été grièvement blessée jeudi après-midi en Savoie dans le crash d’un avion de tourisme qui avait décollé plus tôt d’Annecy, ont indiqué la préfecture et le maire. L’accident est survenu peu avant 14H30 sur la commune de Saint-Colomban-des-Villards, sur le bitume de la route départementale qui mène au col du Glandon, ont indiqué à l’AFP les pompiers, alertés par des témoins.
«L’avion est arrivé très rapidement derrière une petite butte, il faisait un bruit énorme. À 100 mètres de nous, il est rentré dans les arbres et a explosé en plein vol!», a rapporté Cécile, témoin de l’accident, à France Bleu Pays de Savoie.
Éjecté au moment du crash de l’appareil, qui provenait d’un aéroclub de Loire-Atlantique, le quatrième occupant de l’avion a été évacué par l’hélicoptère de la CRS de Modane vers le CHU de Lyon et son unité pour grands brûlés d’après le maire de Saint-Colomban-des-Villards, Pierre-Yves Bonnivard, qui s’est rendu sur place.
Selon les secours en montagne, il s’agit d’une jeune femme dont l’âge n’a pas été communiqué. Aucun élément sur les trois autres victimes n’a pour l’heure été dévoilé. Trois personnes, des témoins de l’accident, ont également été prises en charge par les secours après avoir été choquées. Au total, trente-trois sapeurs-pompiers et 21 engins ont été engagés dans les secours.
Appareil en feu après le crash
L’aéronef «a pris feu peu après le crash», a précisé la préfecture dans un communiqué. «Les circonstances de l’accident sont inconnues à cette heure et seront déterminées dans le cadre de l’enquête judiciaire», a-t-elle ajouté.
«A priori, l’appareil a touché des arbres avant de s’écraser en partie sur la route, qui n’est pas praticable à cause de débris», a précisé M. Bonnivard. «Le secteur est complètement bouclé au moins jusqu’à vendredi après-midi pour les nécessités de l’enquête», a précisé l’élu à propos de cette zone d’alpage située à 1400 mètres d’altitude. Une enquête a été ouverte et confiée au Bureau d’enquêtes sur les accidents aériens (BEA).