Delémont (JU): Réélu après des désistements, le maire se dit «proche des gens»

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Delémont (JU)Réélu après des désistements, le maire se dit «proche des gens»

Damien Chappuis profite du retrait de ses trois adversaires du premier tour pour conserver son mandat. Interview.

Vincent Donzé
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Vincent Donzé
Damien Chappuis (PCSI) rempile à la maire de Delémont (JU).

Damien Chappuis (PCSI) rempile à la maire de Delémont (JU).

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Il a manqué 43 voix au maire sortant de Delémont pour l’emporter au premier tour, mais l’affaire s’est tout de même conclue dimanche soir par la victoire du chrétien-social indépendant Damien Chappuis (48,8%): sa dauphine socialiste Murielle Macchi-Berdat (33,3%) a jeté l’éponge, de même que la verte popiste Jeanne Beuret (11,1%) et l’ancien conseiller national agrarien Dominique Baettig (6,8%).

Le délai formel pour se présenter au second tour est fixé à mercredi prochain à midi, mais il est réservé aux candidats du premier tour. À moins d’un improbable revirement, Damien Chappuis sera maire de Delémont pour cinq ans.

Une élection par désistement, est-ce une élection au rabais?`?

«Non, pas du tout, même si être élu avec 48,8% des suffrages, ce n’est pas courant. C’est mathématique: on peut additionner les voix de l’une et l’autre: 33,3% plus 11,1%, ça ne fait toujours que 44,4%…».

Qu’est-ce qui fait de vous un bon maire de Delémont?

«Je suis proche des gens, parfois trop… On me reproche parfois une proximité qui m’empêche de trancher, mais c’est ce qui fait ma force. Ma campagne n’était pas celle d’un politicien, mais celle d’un homme qui parlait à ses concitoyens».

Vos grands chantiers ces cinq prochaines années?

«Tout le développement du quartier sud de la gare, avec un hôpital, un hôtel, une salle omnisports… Mais il y a surtout du bien-être à favoriser. La crise sanitaire a laissé des traces psychologiques. Cette traversée était faite de peur et de crainte, lorsque les crises écologiques et énergétiques ont nourri l’inquiétude: comment payer ses factures?»

Ces crises sont-elles l’affaire des communes?

«Les décisions sont souvent fédérales et cantonales, mais en cas de problème, les citoyens n’appellent pas Alain Berset: la population se tourne vers les élus locaux. À nous de favoriser le vivre-ensemble».

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