Champions LeagueUrs Fischer et Berlin mettent fin à leur série de défaites
Les Allemands ont réussi à rapporter un point à Naples (1-1). Dans ce groupe, le Real s'est qualifié, comme l'Inter et la Real Sociedad dans le groupe D.
- par
- Florian Paccaud
L’Union Berlin d’Urs Fischer retrouve le sourire. En obtenant le nul mercredi à Naples en Champions League (1-1), l'entraîneur zurichois et ses protégés ont mis fin à une série de douze défaites de suite. Ce résultat leur permet d’être mathématiquement encore en course pour une qualification pour les huitièmes de finale de la C1. Avec un point après quatre rencontres, les Unionistes peuvent en tout cas espérer être reversés en Europa League. Mais, surtout, ce nul leur offre un gros bol d’air. Ainsi qu’à Fischer.
Le technicien de 58 ans, élu entraîneur de l’année en Bundesliga la saison dernière, arrivait au bout de l’énorme crédit dont il bénéficiait dans la capitale allemande, où il était arrivé en 2018. L’Union évoluait alors en 2e division. Sous sa houlette, l’ancien club de l'Allemagne de l'Est a été promu dans l’élite, qualifié pour la C4, puis pour la C3, avant le 4e rang décroché l’année dernière. Avec une première participation à la phase de groupes de la Champions League, ce qui explique la clémence de ses dirigeants jusqu’ici.
Deux poteaux
Il est encore trop tôt pour dire que la patience des dirigeants allemands a porté ses fruits, mais l’ancien club de l’Allemagne de l’Est a brisé la spirale négative dans laquelle il était englué depuis le 26 août et un succès 1-4 sur la pelouse de Darmstadt. Tout avait pourtant mal débuté pour les visiteurs.
Le manque de confiance dont souffrent les Unionistes s’est illustré à la 38e. Admirablement servi dans la surface par Sheraldo Becker, Janik Haberer a eu le ballon de l’ouverture du score au bout du soulier. Mais il a manqué son geste, laissant les Napolitains partir en contre. Et ouvrir chanceusement le score sur l’action qui a suivi. Sur un centre de Mario Rui dévié par un défenseur allemand, le cuir a rebondi sur Matteo Politano et fini sa course au fond des filets de Frederik Ronnow (39e), surpris par ce coup de billard.
Une avance au tableau d’affichage tout de même assez logique au vu de la physionomie de la rencontre, Natan ayant trouvé le poteau berlinois après un corner (24e). Mais les hommes de Fischer n’ont jamais rien lâché. Juste avant la pause, un coup franc de Josip Juranovic s’est écrasé sur le montant d’Alex Meter (45e+7). La chance allait alors changer de camp.
Domination napolitaine
Au retour des vestiaires, les Italiens, qui pouvaient assurer leur billet pour les huitièmes de finale en cas de succès, ont poussé pour doubler la mise. Sans succès. Car la réussite avait changé de camp. En contre, Datro Fofana est parvenu à égaliser, mettant fin à plus de 500 minutes de disette offensive (52e). Malgré une large domination et plusieurs occasions, le 4e de Serie A, privé de Victor Osimhen (blessé), n’a pas réussi à passer l’épaule.
Naples devra donc attendre un peu avant de fêter sa qualification. Quant à l’Union Berlin, il va tenter de transformer ce match nul en déclic. À voir le soulagement allemand au coup de sifflet final, ce point obtenu, fêté comme un succès, va faire un bien fou au moral.
Dans ce groupe, en soirée, le Real Madrid s'est imposé 3-0 contre Braga et s'est officiellement qualifié pour la phase à élimination directe. Les Madrilènes ont remporté leurs quatre matches et comptent 12 points. Naples en a 7, Braga 3 et Berlin 1.
La Real Sociedad facile
Dans l’autre match du début de soirée, la Real Sociedad a fait un grand pas vers la qualification pour les huitièmes de finale. Grâce à un début de match parfaitement maîtrisé, les Basques se sont imposés 3-1 contre Benfica. Ils menaient en effet déjà 3-0 après 21 minutes de jeu, grâce à Mikel Merino (6e), Mikel Oyarzabal (11e) et Ander Barrenetxea (21e).
La réduction du score de Rafa Silva (49e) n’a jamais remis en question le succès des locaux.
Cette victoire permet aux Espagnols de se qualifier pour la phase suivante, tout comme l’Inter Milan de Yann Sommer qui s'est imposé 0-1 sur le terrain du RB Salzbourg. Les deux formations joueront les huitièmes de finale cet hiver. Une première pour les Espagnols depuis la saison 2003-2004.