Rhume des foins: La saison des pollens débute exceptionnellement tôt

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Rhume des foinsLa saison des pollens débute exceptionnellement tôt

Avec ces températures très douces, le noisetier est déjà en fleurs et les premiers pollens présents dans l’air de nombreuses régions. Genève est particulièrement touchée en ce moment.

Les premiers pollens de noisetier ont été enregistrés le 28 décembre déjà, du jamais vu.

Les premiers pollens de noisetier ont été enregistrés le 28 décembre déjà, du jamais vu.

Aha!

Si vous êtes allergique, méfiez-vous si vous commencez à éternuer. Ce n’est peut-être pas un rhume qui commence mais plutôt un rhume des foins! En effet, la saison des pollens vient de débuter et elle est plus précoce que jamais, souligne aha!, le centre d’Allergie Suisse dans un communiqué.

En effet, avec ces températures extrêmement douces jusqu’ici, la nature se croit au début du printemps et les chatons du noisetier se sont déjà réveillés. «Dès le 28 décembre, les premiers pollens de noisetier ont été enregistrés, surtout au nord des Alpes, ce qui n’est que très rarement produit jusqu’à présent à cette période», souligne le communiqué.

Genève et Payerne déjà concernées

Selon aha!, le noisetier fleurit cette année avec 20 à 30 jours d’avance par rapport à la moyenne mesurée entre 1991-2020. Même les spécialistes n’en reviennent pas. «Dès le 2 janvier, la plupart des stations de mesure de MétéoSuisse enregistraient déjà des valeurs de charge modérées en plaine», explique Regula Gehrig, biométéorologue à MétéoSuisse. En Suisse romande, la concentration est déjà particulièrement forte à Genève, selon la carte des données polliniques en temps réel. La région autour de Payerne est également touchée.

Et les allergiques n’ont pas fini d’éternuer ou de larmoyer. Car la dispersion du pollen se poursuit. En effet, pour fleurir le noisetier n’a besoin que d’un peu de soleil et de températures supérieures à 5°C. «Ces conditions météorologiques seront régulièrement réunies dans de nombreuses régions de Suisse ces prochains jours», précise Regula Gehrig.

Du coup, pas d’autre choix pour les personnes sensibles que de se rabattre sur les médicaments, typiquement des antihistaminiques, et d’éviter autant que possible d’être exposées à ces pollens en s’informant des prévisions polliniques, via par exemple l’app «Pollen-News». 

(cht)

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