Tennis: Casper Ruud cherchera le triplé au Geneva Open

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TennisCasper Ruud cherchera le triplé au Geneva Open

Le Gonet Geneva Open pourra compter sur le No 3 mondial et double tenant du titre cette année encore. «Une marque de confiance», se félicite Gérard Tsobanian.

Mathieu Aeschmann
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Mathieu Aeschmann
Le public genevois aura l’occasion de voir les progrès de Casper Ruud, ici lors de l’édition 2022.

Le public genevois aura l’occasion de voir les progrès de Casper Ruud, ici lors de l’édition 2022.

PHOTO BASTIEN GALLAY / LAFARGUE PHOTOS SPORTS

Casper Ruud ne veut pas changer une formule qui gagne. Double tenant du titre sur la terre battue du Parc des Eaux-Vives, le Norvégien a décidé de revenir préparer Roland-Garros, à Genève, du 20 au 27 mai prochain. «Je ne jouerai pas des finales de Grand Chelem tous les dimanches de ma vie», déclare-t-il dans le documentaire «Break Point» (Netflix) à la veille de sa finale contre Rafael Nadal. Même si le No 3 mondial a depuis atteint une autre finale majeure (US Open), il a certainement dû se convaincre que le passage par le TC Genève représentait la meilleure préparation en vue du «French».

«Casper s’est rendu compte que nous proposions des conditions idéales, loin de l’agitation parisienne, pour opérer les derniers réglages. Son retour est une belle marque de confiance, apprécie Gérard Tsobanian, le boss du Gonet Geneva Open. Comme c’est un compétiteur, je pense qu’il est très attiré par l’idée de remporter le trophée trois fois de suite. Et puis il y a un côté superstition. Quand un joueur est en position de devoir confirmer des bons résultats, il a tendance à reproduire des schémas qui ont bien fonctionné.» Une belle affaire pour l’ATP 250 genevois qui continue d’attirer les «Top 10» comme peu de tournois de sa catégorie.

Trois grandes finales en 2022

Le public genevois et romand aura, lui, le privilège de pouvoir mesurer – «en live» – les énormes progrès réalisés par le Norvégien. Lors de son premier succès (2021), Casper Ruud n’était encore qu’un jeune terrien, prometteur mais limité. L’année dernière, sa tournée américaine (finale à Miami) venait de lui donner une nouvelle dimension mais il n’avait jamais transporté son coup droit de feu en deuxième semaine d’un Grand Chelem. Huit mois plus tard, tout a changé. Une troisième «grosse finale» au Masters, une place de No 1 mondial effleurée, l’exhibition mammouth à Mexico avec Rafael Nadal (40’000 spectateurs), le CV du double tenant du titre s’est diablement gonflé. Un changement de statut qu’il aura à cœur de prouver sur le court.

Autre belle nouvelle pour le tournoi genevois, la Banque Gonet a prolongé son partenariat jusqu’en 2025 (avec option pour 2027). «C’est une satisfaction pour toute l’équipe et un gage de tranquillité, souligne le patron du GGO. Voir un sponsor renouveler ainsi sa confiance permet de se projeter vers l’avenir.» Un avenir encore renforcé par la toute fraîche réforme du calendrier. Dès cette saison, le Masters 1000 de Rome débutera en effet onze jours avant les premiers échanges genevois. Un argument de plus pour convaincre les têtes d’affiche éliminées rapidement en Italie de venir faire un crochet par les Eaux-Vives.

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