HOCKEY SUR GLACE: Jan Cadieux: «Je suis très fier de cette équipe»

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HOCKEY SUR GLACEJan Cadieux: «Je suis très fier de cette équipe»

L’entraîneur de GE Servette, en démonstration vendredi à Lausanne (2-6), avait beaucoup de motifs de satisfaction et une inquiétude: les blessés.

Simon Meier
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Simon Meier
Jan Cadieux était très satisfait de la performance de son équipe, vendredi à la Vaudoise aréna.

Jan Cadieux était très satisfait de la performance de son équipe, vendredi à la Vaudoise aréna. 

BASTIEN GALLAY / GALLAYPHOTO

Tant que tout ne sera pas fini, Jan Cadieux ne sourira pas. Mais vendredi, après la démonstration de son GE Servette à Lausanne (2-6), derrière le masque impassible du coach, perçait un grand contentement: «Ce soir, je peux dire que je suis très fier de cette équipe. Malgré l’adversité, les blessures, on a joué l’un de nos meilleurs matches en montrant beaucoup de caractère. Je suis fier de l’effort fourni, de notre capacité à rester concentrés pendant 60 minutes.»

Là où le LHC jouait sa vie ou presque, les Aigles ont continué à couler leur existence heureuse. Malgré les pépins. Après Simon Le Coultre (saison terminée) et Mike Völlmin, un autre défenseur se retrouve sur le flanc: touché lors du deuxième tiers, Marco Maurer n’est pas réapparu. «On va voir les nouvelles aujourd’hui (ndlr: ce samedi) le concernant, on ne va de toute façon prendre de risque avec personne, explique Jan Cadieux. Il faut être intelligent. Cela fait deux-trois semaines qu’on accumule les tuiles, ce serait bien que ça s’arrête. On doit faire attention, prendre soin de tout le monde.»

Vatanen de retour

En cas de besoin, Giancarlo Chanton pourrait être rappelé de La Chaux-de-Fonds. Ce samedi aux Vernets contre Berne, c’est surtout Sami Vatanen qui devrait effectuer son grand retour. Absent depuis le 7 octobre, le défenseur finlandais est prêt. Mais sa présence sur la glace implique que l’un des six autres étrangers passe son tour en tribunes – une situation inédite cette saison.

«Les équipes qui n’ont pas de concurrence à l’interne, ça ne marche jamais. Chez nous, elle est très forte.»

Yohann Auvitu, défenseur de GE Servette.

Le Français Yohann Auvitu, dernier arrivé en janvier, ne s’en inquiète pas, au contraire: «Les équipes qui n’ont pas de concurrence à l’interne, ça ne marche jamais, lance le défenseur. Chez nous, elle est très forte. Donc il va falloir être sur son 31 à chaque match, mais il n’y a pas de problème. J’ai signé ici en connaissance de cause, je savais ce qui m’attendait. A moi de me mettre au diapason, de bien jouer pour essayer de gagner ma place. Bien sûr que j’ai envie d’être sur la glace. Mais je ne suis pas le seul, voilà, les coaches vont devoir faire leurs choix. Moi, je ferai ce que je sais faire de mieux pour aider un collectif qui fonctionne très bien.»

Un discours parfait dans un décor de rêve - si l’on excepte les soucis de l’infirmerie. Cerise sur le gâteau, Yohann Auvitu a inscrit son premier goal avec les Aigles sur le 1-1 de la 11e minute. «Un petit grain de sel en plus», sourit le Français, qui privilégie la saveur de la victoire collective. Mais quel grain de sel, délicieusement glissé entre les jambières d’Eetu Laurikainen après un hallucinant caviar de Henrik Tömmernes! «Pour être honnête, je ne sais pas comment il m’a vu, se marre le destinataire du cadeau. En fait, je pense plutôt qu’il m’a entendu. En tout cas, c’était une sacrée belle passe!»

GE Servette tentera de poursuivre la sienne, ce samedi soir aux Vernets contre Berne, dans le but de bétonner toujours plus sa première place au classement de National League.

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