TélévisionBruno des «12 coups de midi» se confie sur son soudain licenciement
Le plus grand gagnant de jeux télévisés en France explique en détail comment il a perdu son emploi il y a quelques mois.
![Bruno sur le plateau de «Quotidien» ce mercredi 29 septembre 2021. Bruno sur le plateau de «Quotidien» ce mercredi 29 septembre 2021.](https://media.lematin.ch/4/image/2023/11/10/df23374c-f093-4fdd-8e72-6cb3bcf1b0b8.jpeg?auto=format%2Ccompress%2Cenhance&fit=max&w=1200&h=1200&rect=0%2C0%2C1200%2C720&fp-x=0.5&fp-y=0.5&s=9d299a6cf2317f86bec0503fbac4f987)
Bruno sur le plateau de «Quotidien» ce mercredi 29 septembre 2021.
Capture d’écranLe 25 septembre 2021, Bruno a battu un record historique dans «Les 12 coups de midi». Au bout de huit mois de participation au jeu de TF1, il est devenu le plus grand gagnant de jeux télévisés en France en dépassant le million de gains et de cadeaux, équivalant à la somme de 1’002’907 euros. Un record qu’il pourrait encore battre puisqu’il est toujours à l’antenne chaque midi auprès de Jean-Luc Reichmann.
Il faut dire que du temps libre, il en dispose. En effet, depuis le mois d’avril dernier, Bruno est sans emploi. Un licenciement qui a pour origine la crise sanitaire.
«Je m’en doutais. Il y a eu un plan social dans l’entreprise et une personne par pôle devait partir», avait-il expliqué sur le plateau des «12 coups de midi» à l’époque. Ce mercredi 29 septembre, de passage dans «Quotidien», Bruno est revenu sur le sujet, lui qui travaillait à Eurosport en tant que chargé d’étude au sein de la régie publicitaire de la chaîne.
«Il y a eu un PSE (ndlr: un Plan de Sauvegarde de l’Emploi) puisque Eurosport diffusait beaucoup de programmes en live. Moi je m’occupais de mettre des pubs dans les directs des programmes et notamment le ski alpin. Pendant le Covid, il n’y a pas trop eu d’événements sportifs en direct, les recettes ont un tout petit peu baissé», a-t-il expliqué à Yann Barthès.
«Finalement, l’émission est arrivée à point nommé»
Bruno ajoute que son départ n’a pas été une grande surprise à ses yeux, étant l’un «des derniers arrivés». «Finalement, l’émission est arrivée à point nommé. Ça a été limite positif parce que c’est vraiment très prenant psychologiquement et physiquement de faire une émission. Les tournages s’enchaînent à un rythme…» a-t-il souligné, bien heureux de ne pas avoir été contraint de travailler en parallèle.
S’il est pour l’heure largement à l’abri du besoin, Bruno garde néanmoins la tête sur les épaules et compte bien se reconstruire une carrière. Pour «Télé Loisirs», il confiait être suivi professionnellement «pour faire un bilan de compétences, rechercher des formations, des reconversions qui pourraient m’intéresser.»