France: Le cétacé de 20 mètres échoué est un rorqual commun

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FranceLe cétacé de 20 mètres échoué est un rorqual commun

On en sait davantage sur le cétacé qui a été retrouvé mort sur une plage française du Finistère, vendredi.

C’est un promeneur qui a donné l’alerte.

C’est un promeneur qui a donné l’alerte.

 Twitter/Préfecture maritime Atlantique

Le cétacé retrouvé mort vendredi sur l’île de Sein (Finistère, France) est un rorqual commun d’une vingtaine de mètres et pesant environ 25 tonnes, a-t-on appris samedi auprès de la Préfecture maritime de l’Atlantique. «Le cétacé a bougé d’une cinquantaine de mètres avec la marée, il se trouve sur le même plateau rocheux. C’est un rorqual commun d’une vingtaine de mètres», a indiqué samedi matin la Préfecture maritime à l’AFP.

La Préfecture maritime a émis un avis urgent aux navigateurs. «La carcasse est susceptible de se déséchouer et de dériver au gré des courants. Il est recommandé de naviguer avec prudence aux abords de la position, en effectuant une veille attentive et visuelle car le cétacé ne fait pas l’objet d’un marquage en surface», indique l’avis qui précise que la baleine pèse environ 25 tonnes.

Carcasse équipée d’une balise

Vendredi en début d’après-midi, le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) Corsen avait été informé de la présence de la baleine aux dimensions impressionnantes dans le sud-est de la petite île bretonne.

Dans un communiqué samedi après-midi, la Préfecture du Finistère a expliqué que «le remorquage de la carcasse de l’animal vers le continent pour une prise en charge par une société d’équarrissage a été envisagé: toutefois, de nombreuses contraintes techniques et la dégradation à venir des conditions météorologiques ont conduit à l’abandon de cette hypothèse». La carcasse du rorqual «sera donc équipée d’une balise de localisation afin de pouvoir suivre son trajet dans l’hypothèse où elle retournerait en mer à la faveur de la pleine mer de ce soir», poursuit la préfecture.

Les services municipaux de l’île de Sein ont mis en place une barrière au début de l’unique accès terrestre, accessible seulement à marée basse. Le site est surveillé par les services de la gendarmerie, tandis qu’un équipage de la brigade nautique en assure la sécurisation depuis la mer, d’après la même source.

Échouage relativement rare

Sans être exceptionnels, les échouages de rorqual commun sont relativement rares sur les côtes françaises. En 2020, cinq individus de cette espèce ont été recensés sur la façade atlantique, d’après un rapport de l’observatoire Pélagis, spécialiste des mammifères marins.

En novembre 2021, un rorqual commun de 19 mètres et d’une quinzaine de tonnes s’était échoué dans le port de Calais. Le rorqual commun, parfois surnommé «le lévrier des mers», est «par sa taille le second plus grand mammifère sur la planète, après la baleine bleue», indique l’organisation de préservation des espèces menacées WWF sur son site internet.

(AFP)

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