Campagne électorale: Credit Suisse, prime maladie, climat: «Notre système ne marche plus!»

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Campagne électoraleCredit Suisse, prime maladie, climat: «Notre système ne marche plus!»

En baisse dans les intentions de vote, les Verts se sont emparés de l’actualité pour défendre leur politique ce samedi lors de leur assemblée des délégués.

Le président du parti des Verts suisses Balthasar Glättli (archives).

Le président du parti des Verts suisses Balthasar Glättli (archives).

Parlement

En préambule à l’assemblée des délégués des Verts à Olten (SO), le président du parti Balthasar Glättli a donné le ton sur Twitter samedi matin. «Notre système ne marche plus», alerte-t-il en faisant référence à la chute de Credit Suisse, à la hausse des primes maladie et au dernier rapport du GIEC sur le climat.

Le parti écologiste est en recul par rapport aux élections fédérales de 2019 selon un récent sondage. La résonance médiatique du rachat de Credit Suisse par UBS a permis aux intervenants de rebondir sur l’actualité pour affirmer leur défiance face à un système jugé défaillant. Leur leitmotiv: «Changer le système: pour une place financière sûre et durable», peut-on lire dans un communiqué.

Les Verts estiment qu’un deuxième sauvetage de banque en 15 ans montre que «les grandes banques suisses mondialement actives ne sont pas durables. Ni au niveau du modèle d’affaire, ni à celui du climat.» «L’État ne peut allonger 209 milliards de francs qu’à condition de respecter les objectifs climatiques», précise Gerhard Andrey conseiller national fribourgeois, cité dans le communiqué. Une résolution pour changer le système bancaire a aussi été adoptée.

Campagne pour le «oui» à la loi climat

Les délégués verts ont appelé samedi à voter en faveur de la loi sur la protection du climat le 18 juin prochain. Le parti a aussi annoncé vouloir mettre «tout en œuvre pour qu’elle sorte gagnante des urnes», a précisé Isabelle Pasquier-Eichenberger, vice-présidente des Verts suisses et conseillère nationale genevoise. Le parti laisse le libre choix quant à l’imposition minimale des entreprises de l’OCDE car «la réforme ne tient pas compte de nos propositions pour une meilleure répartition des recettes supplémentaires, mais reste un progrès pour taxer plus équitablement les multinationales», a-t-il twitté.

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(Comm/jba)

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