Football – Thomas Castella: «A 13h, j’étais encore au fond du lit»

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FootballThomas Castella: «À 13h, j’étais encore au fond du lit»

Le gardien du Lausanne-Sport s’en veut d’avoir encaissé l’égalisation lucernoise (75e, 1-1, score final). Touché par un virus, il s’est accroché tant bien que mal.

Florian Vaney Lausanne
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Florian Vaney Lausanne
Thomas Castella.

Thomas Castella.

Claudio De Capitani/freshfocus

Qu’est-il arrivé à Gabriel Barès et à Mory Diaw? Les deux hommes sont annoncés malades sur la feuille de match du groupe supposé affronter Lucerne dimanche après-midi. La réponse tombera après la rencontre, ce nul frustrant concédé après une bonne première mi-temps du Lausanne-Sport (1-1). «Un virus a circulé dans l’équipe ces derniers jours, surtout chez les gardiens», a lâché Thomas Castella. Y compris… chez lui.

«À 13h aujourd’hui (dimanche), j’étais encore au lit, après avoir vomi toute la nuit. J’ai appris ma titularisation à 13h15. Le coach m’a appelé, m’a demandé si je pouvais marcher. Oui. Alors pas le choix…» Habitué au banc en championnat, doublure d’un Mory Diaw encore plus touché par la maladie que lui, Thomas Castella a enfin eu sa chance. Dans les pires des conditions.

«J’étais dessus»

«Honnêtement, je ne me suis pas senti mal durant le match. Par contre, la préparation a été tout sauf optimale.» La bonne organisation de son équipe a permis au dernier rempart bleu et blanc de vivre une première mi-temps tranquille. Tant mieux pour lui. Sa vigilance a bien davantage été mise à contribution après le thé. Jusqu’à cette frappe de Filip Ugrinic. «J’étais dessus…»

Dans son discours, dans le ton de sa voix, tout montre que Thomas Castella s’en veut. «Je dois l’avoir. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé. Je n’étais même pas masqué. Les projecteurs sont particulièrement bas à la Tuilière. Ce n’est pas évident quand le ballon passe devant la lumière. Mais ça ne peut pas être une excuse.» Difficile d’en tenir rigueur à celui qui s’est courageusement dressé devant la cage lausannoise dimanche. Mais bien sûr, les regrets sont partout.

Pour lui, qui a enfin pu enchaîner deux matches de rang et qui payera sans doute cette erreur, même si la place de numéro 1 de Mory Diaw n’est pas vraiment au concours. Et pour Lausanne, bien sûr, qui s’imaginait déjà enchaîner avec une troisième performance de choix. Comme pour mieux faire oublier un début de saison manqué. Il faudra répondre présent dimanche prochain face à Lugano.

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