Un TGV Colmar-Paris immobilisé après une menace d’attentat

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FranceUn TGV Colmar-Paris immobilisé après une menace d’attentat

L’homme qui menaçait de se faire exploser à bord d’un train vendredi matin a été maîtrisé par les forces de l’ordre, a annoncé la SNCF.

Suite à l’incident, le train circule avec une heure et demie de retard, a annoncé la SNCF.

Suite à l’incident, le train circule avec une heure et demie de retard, a annoncé la SNCF.

Photo d’illustration/Pixabay

Un homme, qui menaçait de commettre un attentat dans un TGV Colmar-Paris vendredi matin, a été maîtrisé, entraînant l’immobilisation de la rame en gare de Lorraine TGV, a-t-on appris de sources concordantes. «La situation est terminée et sous contrôle. La personne a été interpellée», a indiqué un porte-parole de la SNCF. La compagnie indique que le train présente un retard d’une heure et demie, après «intervention des forces de l’ordre».

Selon une source policière, l’homme a été maîtrisé par un policier hors service qui voyageait dans le train dans le cadre du dispositif voyager-protéger. Ce système permet aux agents de voyager gratuitement en échange de s’être signalés comme tels au chef de bord. Le dispositif «prouve chaque jour son efficacité pour la sécurité des Français dans les transports», a tweeté le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui a félicité l’agent.

Pas à son premier coup

Le suspect, âgé de 24 ans, «menaçait de se faire exploser» et avait demandé à des passagers s’ils croyaient en Dieu, mais ne disposait ni d’arme ni d’explosif, a expliqué la gendarmerie de la Moselle. Selon cette source, le TGV qui transportait 280 personnes a été immobilisé à 7 h 56 en gare de Lorraine TGV, entre Nancy et Metz, pour «permettre l’intervention des forces de l’ordre et l’interpellation de l’individu» pour «menace de commettre un attentat».

D’après la gendarmerie, l’homme est connu des services d’enquête pour des «faits similaires» survenus à bord d’un train à Reims en 2022. Il fait l’objet d’une «évaluation psychiatrique» après son interpellation.

Une «fouille approfondie» du train a été menée, mobilisant «une centaine de gendarmes» et des équipes cynophiles, spécialisées dans la recherche d’explosifs. Le train est reparti vers 10 h 20, après l’audition de plusieurs témoins.

Le train, parti à 6 h 38 de Colmar, est arrivé en gare de Paris-Est à 11 h 36, soit avec deux heures et 20 minutes de retard, selon le site de la SNCF, qui évoque simplement sur son site internet un «comportement inadapté d’un client qui trouble le voyage à Lorraine TGV».

(AFP)

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