CoronavirusL’immunité en Suisse n’est pas encore suffisante selon l’OFSP
Tous les voyants sont au vert pour l’instant sur le front de la pandémie avec des chiffres en baisse. Mais la Confédération ne crie pas victoire.
La situation continue de se détendre en Suisse au niveau de la pandémie de Covid-19. Moins d’hospitalisations, moins de cas, moins de décès; la hausse observée dès le mois d’août août est inversée. «La situation continue de s’améliorer», a confirmé Virginie Masserey, cheffe de la section Contrôle de l’infection et programme de vaccination à l’OFSP, ce mardi devant les médias à Berne.
«Un répit»
Mais les autorités sanitaires craignent qu’avec l’arrivée de jours plus froids et gris, la menace d’une surcharge du système hospitalier ne refasse surface. «Nous profitons encore actuellement d’une météo favorable, mais ça ne va pas durer avec l’automne qui s’installe. C’est à l’intérieur que les infections se transmettent le plus souvent», a prévenu la responsable.
«Chaque vaccination nous rapproche de la sortie de la crise», a encore une fois insisté Virginie Masserey. «Cette détente actuelle doit être vue comme un répit à mettre à profit pour augmenter notre immunité qui n’est pas suffisante», s’est-elle inquiétée. La progression de la vaccination «tend à ralentir et ce sont seulement 70’000 personnes de plus qui ont reçu une première dose pendant la semaine écoulée, c’est trop lent pour être suffisamment immunisé avant l’hiver.»
Selon les données de l’OFSP, les plus de 70 ans sont 90% à avoir reçu au moins une dose et la vaccination progresse aussi chez les jeunes. Plus de 60% des 20-29 ans et 50% des moins de 20 ans ont franchi le pas. Actuellement, 67,5% des plus de 12 ans sont complètement vaccinés. Malgré cela, le taux d’incidence des infections est le plus élevé chez les jeunes adultes, note Virginie Masserey, raison pour laquelle la nouvelle campagne d’informations lancée lundi s’adresse particulièrement à cette tranche d’âge.