Grève à HollywoodDes stars donnent chacune au moins un million de dollars aux acteurs
En soutien à leurs collègues, des acteurs et actrices connus ont fait des dons pour que les grévistes puissent continuer à vivre.
Une dizaine de stars parmi les plus célèbres et fortunées d’Hollywood, de George Clooney à Meryl Streep, ont donné chacune un million de dollars ou davantage pour soutenir les acteurs américains en grève, a indiqué le fonds de solidarité de leur syndicat mercredi.
Dans le sillage du mouvement social des scénaristes entamé début mai, les acteurs sont à leur tour entrés en grève mi-juillet pour réclamer de meilleures rémunérations et des garanties concernant l’usage de l’intelligence artificielle.
Avec ce double mouvement social, inédit depuis 1960, la quasi-totalité des productions de films et de séries sont à l’arrêt aux États-Unis.
Outre George Clooney et Meryl Streep, d’autres célébrités comme Matt Damon, Leonardo DiCaprio, Dwayne Johnson, Nicole Kidman, Julia Roberts ou Oprah Winfrey ont contribué chacune pour 1 million de dollars (875 000 francs) ou plus au fonds de soutien de la guilde des acteurs (SAG-AFTRA).
La fondation qui gère ce fonds a déclaré dans un communiqué avoir récolté au total plus de 15 millions de dollars (Un peu plus de 13 millions de francs) au cours des trois dernières semaines, destinés à des milliers «d’acteurs à la journée» en difficulté financière faute de tournages.
«Le secteur du divertissement est en crise et la Fondation du SAG-AFTRA traite actuellement 30 fois plus de demandes d’aide d’urgence que d’habitude», souligne le communiqué du président de cette fondation sans but lucratif, Courtney Vance.
Cette assistance vise à ce que «les acteurs dans le besoin ne perdent pas leur maison, puissent payer leurs charges, achètent de quoi manger à leur famille, se procurent des médicaments vitaux, paient leurs frais de médecin et bien d’autres choses encore», ajoute-t-il.
Si certains acteurs sont extrêmement bien payés, 86% des 160 000 adhérents du syndicat gagnent moins de 26 500 dollars (23 000 francs) par an, selon des chiffres donnés par la présidente du SAG-AFTRA Fran Drescher, citée par le «New York Times».