Nicolas Maduro accuse des personnels de l’ONU de «conspiration»

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VenezuelaNicolas Maduro accuse des personnels de l’ONU de «conspiration»

Le président du Venezuela a accusé lundi de «conspiration» le bureau du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH), dont le personnel a été expulsé la semaine dernière.

Le président vénézuélien Nicolas Maduro lors de sa déclaration télévisée, 19 février 2024.

Le président vénézuélien Nicolas Maduro lors de sa déclaration télévisée, 19 février 2024.

AFP

«Ce bureau a dévié. Alors qu’il s’agissait d’un bureau de conseil technique qui devait respecter les institutions et  donner des conseils pour qu’elles s’améliorent (...) il s’est soudain transformé en un bureau d’espionnage interne, de conspiration interne», a déclaré le président vénézuélien Nicolas Maduro dans une déclaration télévisée.

«Il est devenu ce que nous appelons un cabinet d’avocats, le cabinet des conspirateurs terroristes, des putschistes et des assassins du Venezuela», a-t-il poursuivi, affirmant que son gouvernement avait adressé des mises en garde au personnel.

Le 15 février, Caracas a annoncé la suspension des activités de ce bureau à la suite de ses déclarations après le placement en détention de la «militante des droits de l’homme» Rocio San Miguel, poursuivie pour «terrorisme». Cette mesure comprenait l’expulsion de son personnel qui a quitté le pays samedi, selon Nicolas Maduro.

Excuses exigées

Rocio San Miguel a été arrêtée le 9 février alors qu’elle s’apprêtait à partir pour l’étranger avec sa fille, également arrêtée mais remise en liberté conditionnelle. Elle a été inculpée de «trahison», de «terrorisme» et de «conspiration», soupçonnée d’être «directement liée» à un attentat visant à assassiner Nicolas Maduro. 

Son ex-mari, le colonel à la retraite Alejandro José Gonzales, a été arrêté pour avoir «révélé des secrets politiques et militaires». Nicolas Maduro a réaffirmé que le Venezuela maintenait ses engagements envers le bureau du HCDH, présent dans le pays depuis 2019, mais que cette suspension resterait en vigueur jusqu’à ce qu’ils «rectifient» et «s’excusent».

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(AFP)

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