ConfidencesAnthony Delon se livre sur les «violences» de son père
L’acteur a parlé au micro de RTL de sa relation tumultueuse avec Alain Delon. Il a précisé qu’aujourd’hui tout allait mieux.
«Rien n’est normal dans cette famille», a balancé Anthony Delon ce lundi 14 mars au micro de RTL. Le fils d’Alain Delon sort une autobiographie, «Entre chien et loup», dans laquelle il revient sur son parcours. «On y lit assez sidérés les colères, les absences, les vexations et même les violences dont il était victime», a rapporté le journaliste Stéphane Boudsocq, avant de nuancer que l’aîné du clan Delon «le fait avec le regard et le recul d’un homme de 57 ans».
«Télé Loisirs» a d’ailleurs dévoilé certains passages qui font part de ces violences mentionnées ci-dessus. Le premier extrait parle d’un repas en famille qui aurait dégénéré. «Pris d’une rage subite, il attrapa mon assiette et la projeta par la fenêtre», a-t-il détaillé. Le garçon, alors âgé d’une dizaine d’années, aurait regagné sa chambre avant d’y être frappé à grands coups de fouets par celui qui lui mena la vie dure.
Ce n’est pas tout. À 16 ans, il a appelé sa maman pour lui demander de s’installer auprès d’elle, se heurtant au veto d’Alain Delon, qui a exigé un passage devant le juge des affaires familiales. Un rendez-vous qui va mal tourner. La star l’aurait «agrippé aux épaules et lui enserrant la gorge pour l’empêcher de respirer.»
«J’ai promis à mon père de l’accompagner jusqu’à la mort»
Anthony Delon a précisé que cet ouvrage n’est pas un règlement de comptes avec son père. Ils ont d’ailleurs célébré les 86 ans de ce dernier ensemble. Et pour cause, les deux hommes ont dépassé leurs différends. «Je pense que lui comme moi avons pris beaucoup de recul par rapport à ça, à notre vie, notre passé, à ces conflits, à certaines choses dont je parle dans ce livre. On est en paix par rapport à tout ça», a-t-il assuré.
Ce qui a sûrement un lien avec le fait que ces derniers temps, il a fait face à la mort d’êtres très proches, à l’instar de sa mère, son parrain et sa marraine. «Au départ d’un être aimé, on a des choses à dire d’importantes, de mettre les choses à plat», a-t-il expliqué, rappelant alors l’importance de dire «je t’aime», «je ne t’en veux plus», «pardon» ou même «je t’en veux». Ce qui a donc apaisé les relations entre le père et le fils.
Autre gros sujet de l’ouvrage: Nathalie Delon avait choisi l’euthanasie pour s’en aller. «Ma mère avait décidé de mourir comme elle avait vécu: en le décidant. Heureusement, on n’a pas eu recours à ce procédé, car tout était prêt, mais ça aurait été difficile pour nous de lui tenir la main et de voir la vie la quitter», a-t-il confié avant d’ajouter: «J’ai promis à mon père de l’accompagner jusqu’à la mort, comme je l’ai fait avec ma mère, qui est partie en paix. Mon père a été très touché par cela. Et il m’a demandé la même chose.»