Baromètre électoral: Alain Berset reste le plus puissant et le plus sympa

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Baromètre électoralAlain Berset reste le plus puissant et le plus sympa

À quelques mois de son départ, le conseiller fédéral fribourgeois jouit d’une popularité sans faille en Suisse, selon le baromètre SSR. Viola Amherd s’en sort bien également, mais Elisabeth Baume-Schneider et Guy Parmelin, eux, jouissent de peu de crédit. 

Christine Talos
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Christine Talos
Alain Berset lors de sa venue le 1er Août à Lausanne.

Alain Berset lors de sa venue le 1er Août à Lausanne.

20min/Vanessa Lam

Alors que le 4e baromètre électoral SSR montre que le Centre devancerait de peu le PLR dans la course aux élections fédérales du 22 octobre, il fait le point aussi sur les forces au Conseil fédéral. Et il s’avère que le président de la Confédération Alain Berset, qui quitte le gouvernement à la fin de l’année, est toujours considéré comme le ministre le plus puissant.

En effet, quelque 69% des sondés pensent qu’il a beaucoup d’influence à Berne. Le Fribourgeois devance Karin Keller-Sutter (55%) et le nouveau venu Albert Rösti (26%). À l’inverse, Élisabeth Baume-Schneider, qui est arrivée en même temps au Conseil fédéral que le Bernois, ferme la marche de ce classement. Seuls 3% des sondés jugent qu’elle a beaucoup d’influence à Berne. Ignazio Cassis n’a que peu de crédit lui aussi (8%), de même que Guy Parmelin (9%).

Berset et Amherd sont les plus populaires

Viola Amherd, 4e, dont 20% des personnes interrogées jugent qu’elle a beaucoup d’influence, est mieux classée en ce qui concerne la sympathie, selon le baromètre publié par SRF News. Elle se classe deuxième, juste derrière Alain Berset, qui récolte un capital sympathie de 59% contre 58% pour la Valaisanne. Albert Rösti est lui aussi très populaire avec 45% de sondés qui l’apprécient. Élisabeth Baume-Schneider est cette fois quatrième, devant Karin Keller-Sutter et Guy Parmelin. Et c’est Ignazio Cassis le ministre le moins apprécié.

Qu’est-ce qui rend un ministre sympathique aux yeux de l’électorat? C’est avant tout une question de communication car il faut gagner la confiance de la population, selon le politologue Michael Hermann. «Il est important d’être perçu comme compétent et souverain. Si quelqu’un semble dépassé par sa fonction – un peu comme Ignazio Cassis -, il est difficile d’être en tête de ce classement», estime-t-il. «Alain Berset, en particulier, a toujours su apparaître comme un personnage très calme, fort et qui communique très bien».

Quant à Élisabeth Baume-Schneider, la moins bien jugée en termes d’influence, elle a été élue à la surprise générale et n’était pas un poids lourd du PS avant, juge-t-il. «Comme elle n’était pas non plus très influente avant son élection, ce n’est pas étonnant qu’elle ne joue pas les premiers violons maintenant», estime le politologue.


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