PopABBA ne fera plus de musique après son prochain album
Le quatuor a annoncé que le groupe ne se reformera plus après ce projet. «C’est fini, il faut que ce soit la fin», a confié Benny Andersson.
Benny Andersson et Bjorn Ulvaeus ont confirmé que le disque marquant le retour d’ABBA sera le dernier du groupe. Les légendes de la pop s’apprêtent à sortir leur nouvel opus, «Voyage», le 5 novembre prochain, avant de donner des concerts inédits via des avatars animés à Londres en 2022. Ils viennent d’ailleurs de dévoiler il y a moins d’une semaine un nouveau titre intitulé «Just A Notion».
Mais le duo d’auteurs-compositeurs du groupe insiste sur le fait que ce ne sera pas le début d’une reformation complète. Ils n’enregistreront plus ensemble. «C’est fini, il faut que ce soit la fin», a annoncé Benna Andersson au «Guardian».
La rupture originale du groupe en 1982 est entourée d’un certain mystère, car ils n’ont jamais annoncé officiellement une séparation, mais le musicien a déclaré que, cette fois, ce sera différent. «Je n’ai pas vraiment dit: «Ça y est, c’est fini» en 1982. Je n’ai jamais dit moi-même qu’ABBA n’allait plus jamais exister. Mais je peux vous le dire maintenant: ça y est», a confié l’artiste. Selon le journal britannique, Bjorn Ulvaeus a alors hoché la tête en signe d’approbation à cette nouvelle, la ponctuant d’un «ouais».
Aucune pression d’égaler leurs précédents succès
La décision de mettre un terme à la carrière du groupe n’est pas due à des problèmes entre les artistes. Le compositeur a insisté sur le fait que le groupe a vraiment apprécié de se retrouver pour enregistrer à nouveau ensemble et qu’ils n’ont ressenti aucune pression pour égaler les succès précédents comme «Waterloo» et «Super Trouper». «C’était juste amusant, vraiment, d’essayer de voir si nous pouvions faire quelque chose. Je pense que tout le monde était parfaitement conscient que si ce que nous faisions n’était pas à la hauteur de ce que nous voulions tous, nous l’oublierions tout simplement. Il n’y avait aucune pression à cet égard», a-t-il conclu.