FootballLes Suissesses s’inclinent contre l’Islande
Les footballeuses helvétiques n’ont toujours pas gagné en 2023. Malgré une prestation convaincante, elles ont perdu 2-1 contre l’Islande, jeudi à Zurich.
- par
- Florian Paccaud
«C'est un vrai test, nous allons prendre ce duel au sérieux». La sélectionneuse Inka Grings, en place depuis le début de l'année, voulait impérativement empocher une première victoire à la tête de l'équipe de Suisse, après des matches nuls contre la Pologne en février (0-0; 1-1) et jeudi dernier face à la Chine (0-0). Il n’en a rien été. Mardi au Letzigrund devant 4023 spectateurs, les Suissesses se sont inclinées 1-2 en amical contre l’Islande, 14e du classement FIFA.
Face à une équipe d’un calibre supérieur à ses précédents adversaires – l’Islande avait été éliminée de l’Euro sans perdre le moindre match –, la Nati a toutefois écouté sa coach, en dominant les débats. Avec la titularisation des Servettiennes Sandrine Mauron et Coumba Sow, elle s’est montrée supérieure dans l’entre-jeu, proposant de jolis mouvements et des relances propres. Mais elle n’a pas encore réglé ses problèmes offensifs, manquant de justesse aux abords de la surface adverse. L’absence de Ramona Bachmann et d’une véritable centre-avant a empêché les Suissesses de concrétiser leurs bonnes intentions. C’est le secteur qu’il faudra améliorer cet été au Mondial en Australie/Nouvelle-Zélande.
Efforts récompensés
Défensivement, l’équipe nationale a commis quelques erreurs en début de match, punies par Glodis Viggosdottir (18e), dont un but avait été annulé pour hors-jeu quelques minutes auparavant. Mais cette ouverture du score n’a pas cassé les allants helvétiques. Ces efforts ont été récompensés par l’égalisation de Seraina Piubel, en contre-attaque (39e). La milieu de terrain zurichoise de 22 ans, qui avait la lourde tâche de remplacer la capitaine Lia Wälti, a montré tous les progrès qu’elle a accomplis cette saison en inscrivant son premier but sous les drapeaux.
L’Islande sauvée par sa latte
Mais dominer n’est pas gagner. Et la troupe de Grings en a fait les frais. Sur une action rondement menée, Sveindis Jonsdottir a pu tromper Livia Peng d’une reprise puissante. Poussant tant et plus pour égaliser, la Suisse a failli rétablir la parité, mais Noelle Maritz a manqué de précision dans les arrêts de jeu et Luana Bühler a touché la transversale à la 96e. Malgré cette défaite, la Suisse a prouvé qu’elle assimilait de mieux en mieux les principes de sa nouvelle sélectionneuse.
De quoi tout de même envisager le futur avec un certain optimisme.