Football: Celestini – Mangiarratti, le duel des nouveaux élus

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FootballCelestini – Mangiarratti, le duel des nouveaux élus

Le Vaudois (à Bâle) et le Tessinois (à Yverdon) ont tous deux été intronisés par leur nouveau club mardi. Cinq jours plus tard, ils se retrouvent face à face.

Renaud Tschoumy
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Renaud Tschoumy
Fabio Celestini  (à g.) et Alessandro Mangiarratti (à dr.) seront directement opposés dimanche après-midi au Parc St-Jacques.

Fabio Celestini  (à g.) et Alessandro Mangiarratti (à dr.) seront directement opposés dimanche après-midi au Parc St-Jacques.

Photos Imago/Freshfocus/photomontage Yannick Michel

A priori, rien ne réunit Fabio Celestini et Alessandro Mangiarratti, à l’exception de la dernière lettre de leur prénom et de leur nom. Le premier a 48 ans et il est Vaudois, le second en a 45 et il est Tessinois. Mais tous deux sont entraîneurs de football, et depuis mardi passé, ils partagent un autre point commun: ils ont en effet été intronisés par leur nouveau club le même jour.

Celestini a été nommé entraîneur du FC Bâle (en remplacement de Heiko Vogel), alors que Mangiarratti a été élu nouveau coach d’Yverdon Sport (à la place de Marco Schällibaum). Le hasard du calendrier fait que, cinq jours après leur nomination respective, les deux hommes se retrouveront face à face, puisque Bâle recevra Yverdon dimanche (coup d’envoi à 16h30), pour le compte de la 13e journée de Super League.

Le choc des extrêmes… à l’envers

A priori, une rencontre Bâle – Yverdon devrait être à sens unique. Mais les temps ont changé. Le désormais ancien ogre rhénan vit en effet une saison calamiteuse – dernière place avec seulement 5 points récoltés en 11 matches –, alors que le néo-promu vaudois ne cesse de surprendre – il occupe actuellement le huitième rang, à égalité de points (16) avec le sixième, Lugano.

D’un côté, un entraîneur – Celestini – à qui l’on demande de réussir une opération sauvetage. Et le Vaudois en a bien conscience, il l’a confirmé lors de son interview d’intronisation, diffusée par son nouveau club sur les réseaux sociaux: «On n’a qu’une chose à faire, se battre. Se battre sur le terrain, et travailler, travailler, travailler (sic!). Et, ce qui est primordial à mes yeux: on doit le faire ensemble. On doit tous tirer à la même corde. C’est là première chose à laquelle je vais m’atteler. La philosophie de jeu, tout ça, ce sera pour plus tard.»

De l’autre côté, un autre entraîneur – Mangiarratti – à qui l’on demande une philosophie de jeu. Selon les propres termes de son directeur sportif Filippo Giovagnoli, il a été choisi pour «son approche moderne et bien spécifique du football». Tout un discours. Mangiarratti l’a dit d’emblée: «Je veux que mes joueurs soient proactifs, pas réactifs.» Comprenez par là que le nouvel entraîneur yverdonnois attend de sa nouvelle équipe qu’elle impose son propre style, sa propre manière de jouer, pour en faire une sorte de marque de fabrique.

Mission commando pour l’un, mission séduction pour l’autre. Lequel des deux nouveaux «parachutés» en Super League aura le dernier mot dimanche? Faites vos jeux!

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