Nyon – ParisAccusé durant le Paléo, Lomepal est désormais poursuivi pour viol
Le parquet de Paris vient d’ouvrir une enquête. Le rappeur français se dit innocent et prêt à affronter la justice.
- par
- Evelyne Emeri
Chape de plomb quelques heures avant de se produire sur la grande scène du Paléo Festival le mercredi 19 juillet. Lomepal se voyait attaquer sur Instagram par la journaliste et rédactrice en cheffe du webzine musical Joly Môme, Jenna Boulmedais. Celle-ci l’accusait sans détour d’agressions sexuelles. Un message largement relayé sur Twitter, notamment par la chanteuse Pomme également à l’affiche ce jour-là à Nyon. L’affaire prend ce jeudi 3 août une tournure capitale et officielle avec la confirmation de l’ouverture d’une enquête préliminaire pour viol par le parquet de Paris.
Plainte déposée en 2020
De son vrai nom Antoine Valentinelli, Lomepal est accusé d’avoir abusé d’une connaissance en 2017 à New York. La plaignante a déposé plainte trois ans plus tard, en 2020, ainsi que le révèlent nos confrères d’actu Paris et du Parisien. Les investigations ont été confiées au 3e district de la police judiciaire (DPJ). Actuellement en pleine tournée pour la promotion de son troisième album «Mauvais Ordre», le rappeur affiche complet depuis février, tandis qu’il participe à une vingtaine de festivals durant l’été. Il reprendra les concerts en octobre. En décembre, c’est en principe l’Accor Arena de Paris qui doit l’accueillir pour ses trois dernières dates.
Dénonciatrice menacée
Depuis son post nyonnais qui a suscité une lame de fond de suspicions, la journaliste Jenna Boulmedais a fait savoir, également sur Instagram, qu’elle avait pris un avocat après les multiples messages injurieux, diffamatoires et menaçants dont elle avait fait l’objet. La dénonciatrice dit se réserver le droit d’engager des poursuites judiciaires à l’encontre de toutes celles et de tous ceux qui l’ont attaquée ou qui l’attaqueront à l’avenir. Elle précise enfin qu’elle ne s’exprimera désormais plus à son sujet (ndlr. Lomepal) sur les réseaux sociaux.
Lomepal a réagi sur son compte Instagram, se disant innocent et prêt à affronter la justice. «Est-ce que j’ai forcé qui que ce soit à faire quoi que ce soit? Non. Est-ce qu’il y a eu des choses illégales? Non. Et je ne le laisserai jamais dire», a-t-il écrit, dénonçant des «mensonges». «Je n’ai rien à cacher, et aucune raison de me cacher», a-t-il encore souligné.