FootballDes tags servettiens sur les murs du stade de la Tuilière
Ce samedi matin, de nombreux graffitis ont été découverts sur et aux alentours du stade du Lausanne-Sport. Les Vaudois attendent Servette pour un derby qui s’annonce bouillant (20h30).
- par
- Ugo Curty
Le derby entre le Lausanne-Sport et le Servette FC a commencé avec quelques heures d’avance. Alors que le coup d’envoi n’est prévu qu’à 20h30 ce samedi, des tags «SFC» et diverses insultes ont été découverts au petit matin à la Tuilière.
«Une vingtaine de tags ont été faits sur le sol, ainsi que sur les vitres et les murs du stade, confirme Sébastien Jost, porte-parole de la police lausannoise. Aucune vitre n’a été cassée. Étant donné la situation, nous ne donnerons pas de plus amples informations sur notre investigation et d’éventuelles pistes.»
Servette condamne
Contactés, les deux clubs ont joué la carte de l’apaisement. «Nous sommes concentrés sur le match de ce soir et nous espérons que la fête sera belle», a réagi Benoît Jeanmonod, responsable presse et média du Lausanne-Sport.
Son rival grenat a condamné ces débordements picturaux. «Le Servette FC regrette les agissements et les tags posés sur le stade de la Tuilière et ne souhaite pas donner plus d’importance à des actes isolés. Le club appelle toutes les personnes se rendant à Lausanne à se comporter de manière exemplaire et à respecter le stade et les Lausannois», a réagi le SFC dans une réponse écrite.
Une hausse du risque sécuritaire?
En début d’après-midi, la grande majorité des graffitis avait déjà été effacée. Des supporters vaudois s’activaient encore pour cacher les derniers stigmates.
Cet acte de vandalisme va-t-il renforcer la tension entre les deux camps autour et dans le stade? La police lausannoise a refusé de préciser si l’encadrement sécuritaire serait revu à la hausse. «Le dispositif est toujours lié à l’analyse de la situation», a néanmoins souligné Sébastien Jost.
Un précédent à Bulle en septembre
En septembre, des supporters servettiens avaient déjà gratifié la ville de Bulle de leur «plume». Le SFC s’était déplacé dans la région pour un match de Coupe de Suisse. À Lausanne, la signature «LPM» (du nom d’un groupe d’ultras genevois) figure à plusieurs reprises.
Collaboration: Lucien Willemin