Football: David Bettoni: «Nous avons manqué de poids offensif»

Publié

FootballDavid Bettoni: «Nous avons manqué de poids offensif»

L’entraîneur français a admis que sa gestion des remplacements n’a pas été parfaite contre Bâle jeudi (1-2).

Valentin Schnorhk Sion
par
Valentin Schnorhk Sion
Giovanni Sio est essoufflé: «il était un peu isolé devant», a considéré son entraîneur David Bettoni.

Giovanni Sio est essoufflé: «il était un peu isolé devant», a considéré son entraîneur David Bettoni.

freshfocus

Constat limpide. Joël Schmied au micro: «Nous n’avons pas été assez concrets en zone offensive. Alors nous ne sommes pas parvenus à accrocher cette victoire.» Le défenseur du FC Sion n’est sans doute pas le premier responsable, mais il identifie bien ce qui a manqué aux Valaisans jeudi. Battus 2-1 par Bâle, ils ont passé l’essentiel de la deuxième mi-temps à courir après le score, alors qu’ils avaient réduit l’écart juste avant la pause par Giovanni Sio. Mais ils l’ont fait le plus souvent avec le ballon dans les pieds, à chercher une faille. Qu’ils n’ont jamais trouvé.

Comment l’expliquer? «Il nous a peut-être manqué de la classe individuelle, mentionne Schmied. Et puis, nous étions vraiment fatigués après la soixantième minute: ces semaines anglaises ne sont pas faciles à gérer.» Il faut bien noter que Sion ne s’est finalement que très peu créé d’opportunité après la pause. Il y a bien eu cette frappe lointaine d’Anto Grgic, que Mirko Salvi a dû claquer en corner, mais cela était aussi une manière très éloquente de signaler l’impuissance sédunoise.

«Je suis un peu déçu. Je n’ai pas réussi à me faire comprendre sur la manière dont nous pouvions trouver la solution.»

David Bettoni, entraîneur du FC Sion

Ces difficultés offensives n’ont pas échappé à David Bettoni. Même si l’entraîneur français du FC Sion privilégie le constat à l’analyse: «Nous n’avons pas joué avec deux attaquants, signale-t-il. Giovanni Sio était donc un peu isolé, et nous avons manqué de percussion sur les côtés.» L’ancien adjoint de Zinédine Zidane au Real Madrid ne se cache pas pour autant: «Notre plan de jeu était de passer par les ailes, mais nous n’avons pas su utiliser les «faiblesses» de cette équipe de Bâle. Je suis un peu déçu. Je n’ai pas réussi à me faire comprendre sur la manière dont nous pouvions trouver la solution.»

Sans solutions

Cela se résume: «Nous avons manqué de poids offensif», tranche Bettoni. Ne pouvait-il pas y remédier? Sur le banc, en plus d’Ilyas Chouaref qui est entré à la 72e minute, il aurait pu utiliser l’ailier Kevin Halabaku ou l’attaquant Gaëtan Karlen. «Je n’avais pas vraiment de solutions, répond-il. J’ai été contraint de faire mon premier changement en début de match, avec Dimitri Cavaré qui était blessé. J’aurais peut-être dû ensuite patienter un peu, mais certains joueurs m’ont demandé de sortir et les joueurs offensifs qui étaient susceptibles d’entrer n’étaient pas prêts.»

Avant de convenir: «Peut-être que je n’ai pas eu une gestion très efficace de mes changements. Mais je ne pense pas que ce soit là-dessus que nous perdons ce match.» Notons que Bettoni devait aussi faire sans Mario Balotelli et Cleilton Itaitinga, les deux étant blessés, alors que Wylan Cyprien et Abdel Zagré étaient suspendus. D’où le choix d’utiliser Yassine Fortuné pour la première fois en tant que titulaire cette saison. Sauf que ce dernier, à la sortie de Cavaré, est allé se positionner sur l’aile, laissant Anto Grgic s’installer au milieu. Difficile de peser offensivement de la sorte.

Ton opinion

0 commentaires