États-Unis«Je suis un serial killer d’écureuils»
Dans le Vermont, des hordes de petits rongeurs se font écraser par des voitures.

Les animaux écrasés sont des tamias, des petits rongeurs proches des écureuils.
WikipédiaJournaliste au «Boston Globe», Kevin Cullen a rédigé un article scientifique tiré d’une expérience personnelle assez traumatisante: il a en effet récemment écrasé beaucoup d’écureuils sur la route. «Il n’y a pas d’autre façon de le dire: j’ai tué des dizaines d’écureuils cet été. Voire des centaines. J’aime les animaux, et je n’en blesserais jamais un volontairement. Mais quoi qu’il en soit, je suis, techniquement parlant, un serial killer d’écureuils», raconte-t-il.
Ce constat a été dressé sur une route du Vermont, où les écureuils «suicidaires», comme le résume slate.fr, semblent se jeter sous les roues des voitures. «La semaine dernière, un rongeur s’est arrêté au milieu de la route et m’a fixé avec ses adorables petits yeux marron alors que je lui fonçais dessus. Pour finir, c’est le pick-up qui me suivait qui l’a écrasé comme une crêpe», a relaté le journaliste.
Ces animaux écrasés sont en fait des tamias, des petits rongeurs proches des écureuils. Et l’explication de cette hécatombe se trouverait dans le réchauffement climatique. Le biologiste Bill Killpatrick explique que la population de tamias a massivement augmenté dans toute la Nouvelle-Angleterre. Elle est selon lui due à des hivers plus doux, entraînant des hibernations plus courtes et donc plus de portées. Résultat: davantage de tamias tentent de protéger leur territoire en chassant leurs congénères, n’hésitant pas à aller sur la route pour le faire.