Hockey sur glacePour le moment, ce n’est pas la série d’Andy Miele
L’attaquant américain du Lausanne HC est impliqué dans plusieurs événements défavorables à son équipe, depuis le début des quarts de finale des play-off face à FR Gottéron.


Andy Miele le concède: «Ça ne va pas dans mon sens pour le moment.»
Pascal Muller/freshfocusCe n’est pas la série d’Andy Miele. En trois actes disputés jusqu’ici dans le quart de finale opposant FR Gottéron au LHC (2-1), l’attaquant américain des Lions a été impliqué dans trois événements défavorables à son équipe qui ont eu un impact important.
Le premier? C’était vendredi dernier en ouverture de série, lorsque les arbitres ont injustement annulé la réduction du score lausannoise (Bertschy 2-1) pour une faute inexistante de Miele sur David Desharnais.
Le deuxième? C’était dimanche, quand Nathan Marchon a inscrit le 3-3 pour Fribourg après un coup de crosse non-sanctionné sur l’attaquant du Minnesota.
Le troisième? C’était mardi en début de match, lorsque Miele lui-même a bêtement écopé d’une punition (retarder le jeu), alors que son équipe évoluait déjà à 4 contre 5. Résultat: deux buts pour les Dragons avec le joueur de centre de 33 ans sur le banc des pénalités (2-0)…
«Je préfère ne pas trop y penser et me focaliser sur les choses que je peux contrôler.»
«Ça ne va pas dans mon sens pour le moment, c’est vrai», concédait le principal intéressé tard mardi soir, après la défaite du LHC durant la troisième prolongation de l’acte III (105e). «Mais je préfère ne pas trop y penser et me focaliser sur les choses que je peux contrôler, en restant calme. C’est ma façon de jouer, de me comporter, je vais poursuivre là-dedans.»
Maudit, Andy Miele? «Je ne crois pas, répondait-il. C’est juste comme ça pour moi jusqu’ici. Mais comme pour l’équipe, rien n’est perdu. Cette série se dispute au meilleur des sept matches. Cette défaite est frustrante, on a mis pas mal d’énergie, mais on n’est pas inquiets et, surtout, on y croit toujours.»
La suite, c’est jeudi soir à la Vaudoise aréna pour l’acte IV.