Zemmour dézingue Marine Le Pen et Robert Ménard

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FranceZemmour dézingue Marine Le Pen et Robert Ménard

Dans son nouveau livre, Éric Zemmour revient sur sa campagne présidentielle et règle ses comptes.

Éric Zemmour publie "Je n’ai pas dit mon dernier mot".

Éric Zemmour publie "Je n’ai pas dit mon dernier mot".

AFP

Éric Zemmour règle ses comptes avec Marine Le Pen, Robert Ménard ou Laurent Wauquiez dans son dernier livre «Je n’ai pas dit mon dernier mot», où il revient notamment sur son échec à la présidentielle, selon les bonnes feuilles publiées ce mardi sur le site du «Figaro».

L’ancien polémiste, arrivé en quatrième position à l’élection présidentielle d’avril 2022 avec 7,07% des suffrages, ne ménage pas sa rivale d’extrême droite, avec qui il estime, à la différence de son père Jean-Marie Le Pen avec qui il partage notamment une même passion de l’histoire, n’avoir aucun point commun: «Nous étions comme deux ensembles mathématiques sans intersection», écrit-il.

«Marine Le Pen a tant subi la marginalisation, la caricature, la vie de paria, le rejet dès l’enfance, autant de choses que je n’ai pas connues, que pour se faire adouber, elle est prête à tout. À tous les reniements, toutes les apostasies», lui reproche-t-il, estimant que l’ancienne candidate du RN «s’est opposée à (lui) comme le système s’était opposé à elle».

«Elle ne se soucie pas des idées; à ses yeux, tous ceux qui aiment leur maniement ne sont que des idéologues. Elle habille des oripeaux du pragmatisme son mépris des concepts et de la culture», critique-t-il aussi.

Le «Judas de Béziers»

Le président de Reconquête cible aussi le maire de Béziers Robert Ménard, qui incarne selon lui «la figure pure et parfaite du traître», et qu’il affuble du surnom de «Judas de Béziers». Selon lui, Robert Ménard «a joué dans cette campagne un rôle bien supérieur à son véritable poids politique» car «il a donné une crédibilité à toutes les accusations, même les plus outrancières, lancées à mon encontre. Sa position de prétendu ami fut idéale pour me décrédibiliser et donner corps aux arguments de mes ennemis».

Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez (LR), avec qui il affirme avoir un temps envisagé de constituer un «attelage» pour la présidentielle, en prend lui aussi pour son grade. «Laurent Wauquiez est un curieux mélange de brutalité et de cautèle, de précipitation et de précaution, d’audace et de pusillanimité», raille Zemmour, qui le décrit comme «toujours pressé, toujours impatient, l’œil rivé sur sa montre».

Éric Zemmour avait vendu plus de 250’000 exemplaires de son précédent ouvrage, «La France n’a pas dit son dernier mot», édité, comme son nouveau livre, par sa propre maison, Rubempré.

(AFP)

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