Quinze ans plus tard, Mario redevient footballeur

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Jeu vidéoQuinze ans plus tard, Mario redevient footballeur

«Mario Strikers – Battle League Football» débarque sur Switch ce mois de juin. On prend les mêmes et on recommence?

Jean-Charles Canet
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Jean-Charles Canet

Quelques images de gameplay et quelques explications sur les modes de jeux.

YouTube/Nintendo France

Mario n’avait pas rechaussé les crampons depuis 2007. C’était sur la Wii. Quinze ans plus tard, il enfile le maillot, accompagné de tous ses amis et ennemis champignonnés dans «Mario Strikers – Battle League Football», sortie phare pour la Switch en ce mois de juin 2022.

Du football, le jeu garde les règles de bases, les passes, les dribbles, les tirs au but. Il laisse les règles compliquées aux jeux sérieux. Il ajoute une brouette de fonctions fantaisistes, des coups spéciaux notamment, qui transforment les matches en joyeuse foire d’empoigne.

Comme souvent avec les franchises de premier plan concoctées pour l’écosystème Nintendo, l’ambiance est bon enfant et la prise en main est facile. Les matches n’en deviennent pas moins hautement compétitifs avec des possibilités techniques et tactiques, bien que farfelues, récompensant l’apprentissage et la dextérité. Du côté de la réalisation (graphismes, fluidité, réactivité, animations), le jeu ne met pas longtemps à convaincre qu’il fait partie des cadors sur la console hybride de Nintendo.

En groupe, mauvaise troupe

Pour notre part, on apprécie surtout l’aspect Party Game de la proposition. Avec des ami(e)s, jusqu’à huit, autour d’un même écran pour des parties bon enfant. C’est ce que Nintendo c’est faire de mieux, la compagnie japonaise maîtrisant onctueusement l’adage «C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes». On reste plus sur notre quant-à-soi en ce qui concerne l’aspect multijoueur en ligne du produit. Bien que payant, le service internet de Mario reste très prudent et chiche en fonctionnalités que l’on tient pour acquises sur les services concurrents. On pense au chat vocal en particulier.

Quant au mode solo (avec des adversaires pilotés par la machine), il se révèle essentiel pour l’apprentissage mais vite lassant pour qui ne parviendrait pas à convaincre au moins une personne à poser ses fesses sur un canapé (ou autour d’une table en mode portable). C’est surtout dans ces conditions que ce nouveau «Mario Strikers» brille… comme c’était déjà le cas il y a quinze ans. À sa décharge, deux générations de consoles ont passé, la Switch méritait bien son Mario sur crampons.

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