VoileAvec Nathan Outteridge à la barre la Suisse joue de malchance
Malgré l’apport de l’Australien, Switzerland Sail GP a alterné le bon et le moins bon dans des conditions extrêmes du côté de Saint-Tropez.
- par
- Grégoire Surdez
Une journée en haute altitude et une autre au ras de l’eau. Le golfe de Saint-Tropez a offert un terrain de jeu incroyable aux équipes engagées sur le circuit international du Sail GP. Les Formules 1 des mers ont atteints, samedi, des vitesses folles, inédites en course. Devant son public, c’est la France qui a tutoyé de très près les 100km/h! 99,94 km/h, très exactement, atteints lors de la 3e course d’un samedi de folie. Pour le nombreux public, massé en bas de la citadelle, le spectacle a été tout simplement grandiose.
Dans la flotte des fous furieux, la Suisse a tenu son rang et a été capable de muscler son jeu, comme elle le voulait, avec Nathan Outteridge à la barre. Mais l’équipe, skippée par Sébastien Schneiter a aussi joué de malchance dans le Sud de la France.
La Suisse pénalisée dès les entraînements
Cela avait commencé lors de la journée d’entraînement, vendredi, où une touchette avec les Américains, grands vainqueurs de ce Grand Prix, a valu à la Suisse une pénalité de 4 points avant même le début des régates. La poisse a aussi collé à l’équipage lors de la manche 2, disputée à haute vitesse. La blessure du grinder Eliot Merceron a contraint Switzerland Sail GP à l’abandon alors que l’équipe était parfaitement dans le coup.
Et cela s’est terminé dimanche, avec la suppression de la manche No 5 pour dépassement de temps (pour coller aux strictes horaires de retransmission télévisée, une manche ne peut pas excéder 15 minutes en Sail GP) alors qu’une place de 4e était à portée d’étrave des Suisses.
Une huitième place finale
La Suisse doit se contenter de la 8e place avec ses 16 unités. Mais avec les quatre points de pénalité en moins, elle aurait terminé 6e devant l’Espagne et le Danemark (tous deux 18 pts). Un résultat qui aurait été bien plus en rapport avec les progrès entrevus tant dans le vent fort du samedi que dans les airs très légers du dimanche (4e dans la manche 4).
C’est sans doute avec ces aspects positifs en tête que l’équipe dirigée par Tanguy Cariou abordera la prochaine échéance dans deux semaines à Cadix.