Etats-Unis – Kamala Harris et Joe Biden décidés à défendre le droit à l’avortement

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États-UnisKamala Harris et Joe Biden décidés à défendre le droit à l’avortement

Alors que la Cour suprême américaine, à majorité conservatrice, doit rendre son avis sur l’avortement, la vice-présidente et le président ont promis de soutenir ce droit, qui mérite «d’être inscrit dans la loi».

«Priez pour en finir avec l’avortement», «Laissez l’avortement légal»: la tension est à son comble devant la Cour suprême américaine.

«Priez pour en finir avec l’avortement», «Laissez l’avortement légal»: la tension est à son comble devant la Cour suprême américaine.

AFP

Le président américain Joe Biden et sa vice-présidente, Kamala Harris, ont promis, samedi, d’utiliser tous les moyens à leur disposition pour défendre le droit à l’avortement, dont l’avenir est suspendu à une décision de la Cour suprême.

«Le droit constitutionnel établi dans Roe v. Wade», en 1973, «est attaqué comme jamais auparavant», ont-ils dit à l’occasion du 49e anniversaire de cet arrêt historique. «C’est un droit qui, selon nous, devrait être inscrit dans la loi, et nous nous engageons à le défendre avec tous les outils dont nous disposons!»

Sans utiliser le mot

Sans utiliser le terme avortement dans leur communiqué, ce qui n’a pas manqué d’être relevé par certains militants pro-IVG, le président et sa vice-présidente se sont alarmés des tentatives de «restreindre l’accès aux soins de santé sexuelle et reproductive», notamment au Texas, dans le Mississippi et d’autres États.

Le droit à l’avortement aux États-Unis – qui n’est pas garanti par une loi fédérale – repose sur l’arrêt de la Cour suprême «Roe v. Wade». La Haute Cour y a estimé que la Constitution garantissait le droit des femmes à avorter. En 1992, elle a confirmé ce droit tant que le foetus n’est pas viable, soit entre 22 et 24 semaines de grossesse.

En contradiction avec la jurisprudence

Mais forts du changement des équilibres à la Cour suprême, désormais dominée par des juges conservateurs, plusieurs États comme le Texas ont lancé l’offensive, adoptant des lois restrictives, dont certaines en contradiction avec la jurisprudence, afin de fournir à la Haute Cour une occasion de revenir sur le sujet.

Vendredi, des milliers d’Américains opposés à l’avortement se sont rassemblés à Washington dans une ambiance optimiste, convaincus que la Cour suprême va bientôt revenir en arrière sur «Roe v. Wade».

(AFP)

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