Maïwenn s’explique sur les couacs de tournage avec Johnny Depp

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CinémaMaïwenn s’explique sur les «caprices» de Johnny Depp

La réalisatrice s’est confiée sur les rumeurs concernant les attitudes de la star. Il y a eu choc des cultures assurément. 

F.D.A.
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«Jeanne du Barry» sera présenté à l’ouverture du Festival de Cannes le 16 mai prochain.

«Jeanne du Barry» sera présenté à l’ouverture du Festival de Cannes le 16 mai prochain.

© Le Pacte

Le tournage du film «Jeanne du Barry», produit par Maïwenn et dans lequel Johnny Depp tient le rôle principal, a déjà fait couler beaucoup d’encre. Plusieurs médias ont affirmé que les relations entre la réalisatrice et l’acteur étaient particulièrement tendues sur le plateau.

À quelques jours de la sortie du film, dans une interview accordée au magazine «Première», Maïwenn s’est confiée sur les coulisses du tournage. Elle a notamment reconnu avoir dû gérer certains moments délicats. «Johnny est une star, un roi… et un Américain! On m’avait précisé que, pour le prévenir qu’on l’attendait pour tourner une scène, je ne pouvais pas aller frapper à la porte de sa loge», a-t-elle commencé. «Or, un jour, je l’ai fait quand même. Et là, il m’a fait comprendre que j’avais commis une intrusion inacceptable et m’a demandé ce que ça me ferait si lui venait cogner à la porte de ma loge. Je lui ai répondu que tout le monde le faisait tout le temps. Parce que c’est ainsi que fonctionne un plateau en France!»

«Il faisait des efforts»

Maïwenn a ensuite précisé que ces petits désaccords étaient surtout liés à des différences culturelles entre le cinéma français et américain. «Il faisait des efforts, même si je voyais que ça lui coûtait. J’ai compris qu’aux États-Unis, les stars ne se font pas vraiment diriger. Elles expliquent au réalisateur comment elles vont jouer la scène et le réalisateur suit le mouvement», a-t-elle continué. «Mais en France, le boss, c’est le metteur en scène. Donc à chaque prise, je tournais évidemment sa proposition, mais je lui demandais aussi d’interpréter la mienne pour avoir le choix au montage. Et là-dessus, il a vraiment joué le jeu.»

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