Fribourg: Piles à hydrogène pour les bus des transports publics

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FribourgPiles à hydrogène pour les bus des transports publics

Une collaboration entre les TPF et le fournisseur d’énergie Groupe E doit permettre de mettre en service, d’ici à deux ans, des véhicules fonctionnant grâce à des piles à combustible.

Un bus fonctionnant à l’hydrogène, de la marque Solaris. Pour l’heure, les TPF n’ont pas encore arrêté leur choix entre les différents constructeurs qui proposent des véhicules dotés de cette technologie.

Un bus fonctionnant à l’hydrogène, de la marque Solaris. Pour l’heure, les TPF n’ont pas encore arrêté leur choix entre les différents constructeurs qui proposent des véhicules dotés de cette technologie.

© 2022 Solaris Bus & Coach sp. z o.o

Le choix des véhicules n’est pas encore arrêté, le permis de construire n’a pas encore été délivré, mais la volonté est bien là: les Transports publics fribourgeois (TPF) et le fournisseur d’énergie Groupe E veulent mettre en service des bus fonctionnant avec de l’hydrogène «vert», qui sera produit au pied du barrage de Schiffenen à partir d’une énergie 100% renouvelable. Présenté mercredi, ce projet doit permettre aux TPF d’accélérer sa transition vers une flotte neutre en émissions de CO2.

Groupe E prévoit de commencer la construction de sa centrale en mai déjà. L’idée est d’arriver à une production d’hydrogène de 300 tonnes par année, suffisante pour 50 poids lourds, dont une partie pourra ainsi profiter à d’autres clients que les TPF. L’investissement consenti représente 8 millions de francs.

Le barrage de Schiffenen.

Le barrage de Schiffenen.

© Groupe E

De leur côté, les TPF envisagent d’acquérir deux, ou éventuellement trois véhicules. Durant la phase de test, ceux-ci seront déployés sur le réseau urbain de l’agglomération fribourgeoise. Des constructeurs commercialisent déjà des bus de 12 mètres fonctionnant à l’hydrogène. Deux technologies s’opposent: une avec une grande pile à combustible, qui produit l’électricité nécessaire au fonctionnement du véhicule, et de petites batteries; l’autre avec de grandes batteries et un système de recharge utilisant l’hydrogène plus réduit. Les TPF n’ont pas encore fait leur choix. Pour leur part, ils prévoient d’investir entre 3,5 et 4 millions de francs dans le projet. La clé de répartition des frais d’exploitation entre les deux partenaires doit encore être négociée. Et la recherche de subventions ou de financements privés doit encore être menée.

Si la phase test se montre concluante, les TPF envisageront de pérenniser la station de chargement prévue sur leur site de Givisiez et d’étendre la flotte de véhicules fonctionnant à l’hydrogène.

(comm/jfz)

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