FootballDani Alves peut rester en liberté
Un tribunal de Barcelone a rejeté, mercredi, les appels du parquet et de la partie civile.
Moins d’un mois après la libération de Dani Alves, le tribunal de Barcelone a rejeté mercredi les appels du parquet et de la partie civile contre la remise en liberté du footballeur, condamné pour viol à quatre ans et demi de prison.
Le tribunal de Barcelone a ainsi annoncé dans un communiqué «rejeter les recours présentés contre la décision accordant la liberté sous caution au détenu Daniel Alves».
L’ex-star du FC Barcelone, de la Juventus ou encore du Paris Saint-Germain avait obtenu cette remise en liberté moyennant le paiement d’une caution d’un million d’euros, une somme qu’il avait mis cinq jours à réunir.
Il était sorti le 25 mars de la prison de Brians 2 à San Esteban Sasroviras, à 40 kilomètres au nord-ouest de Barcelone (nord-est de l’Espagne), et n’avait fait aucune déclaration.
Accusé du viol d’une jeune femme dans la nuit du 30 au 31 décembre 2022 dans une discothèque de Barcelone, Dani Alves avait été placé en détention provisoire dès son arrestation quelques jours plus tard.
Condamné à la prison
En février 2024, il s’était vu infliger une peine de quatre ans et demi d’emprisonnement et était donc resté derrière les barreaux.
Son avocate, qui a fait appel de cette condamnation, avait déposé une demande de remise en liberté, tandis que le parquet comme la partie civile s’y étaient opposés, estimant que le risque de fuite était important.
Le tribunal de Barcelone avait finalement donné son feu vert à cette remise en liberté dans l’attente du procès en appel moyennant le paiement d’une caution d’un million d’euros, le retrait de ses deux passeports espagnol et brésilien et l’interdiction de quitter l’Espagne.
Il lui est également interdit d’approcher à moins d’un kilomètre du domicile ou du lieu de travail de la victime et d’entrer en contact avec elle. Le joueur doit pointer tous les vendredis au tribunal de Barcelone.
Le parquet et la partie civile ont également fait appel de sa condamnation à quatre ans et demi d’emprisonnement, la jugeant trop faible.
Lors de son procès, Alves, âgé de 40 ans, avait assuré que la relation sexuelle était consentie, mais sa défense avait été fragilisée par ses nombreux changements de versions, épinglés par l’accusation.