Football – La Coupe continue de se refuser à Servette Chênois

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FootballLa Coupe continue de se refuser à Servette Chênois

Un cadre insipide, une demi-finale haletante, une issue cruelle. Les Genevoises ont quitté la Coupe de Suisse samedi soir en s’inclinant aux tirs au but (2-1) face à Grasshopper.

Florian Vaney
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Florian Vaney
Le Servette Chênois de Leonie Fleury, ici face à la Juventus Turin d’Agnese Bonfantini en Ligue des champions, ne mettra pas la main sur la Coupe de Suisse cette saison.

Le Servette Chênois de Leonie Fleury, ici face à la Juventus Turin d’Agnese Bonfantini en Ligue des champions, ne mettra pas la main sur la Coupe de Suisse cette saison.

Urs Lindt/freshfocus

La mention vaut ce qu’elle vaut compte tenu du résultat final. Mais on connaissait le Servette Chênois qui se paralysait lorsque l’enjeu frappait un peu trop fort à la porte. Celui de cette saison devient de plus en plus insensible à cette forme de pression. Lorsque les Grenat se sont retrouvées menées 1-0 en début de seconde mi-temps samedi face à un Grasshopper (3e de Super League) qui n’offrait rien, il y aurait eu des raisons de voir le gouffre, de se laisser aspirer par cette élimination si proche du but qui menaçait. C’est exactement à ce moment que les Servettiennes se sont faites les meilleures.

Jouer un match de football au Niederhasli, le complexe sportif de GC, ne donne pourtant pas forcément envie de se transcender. Quel dommage quand même de ne pas avoir profité que les deux demi-finales de Coupe de Suisse se disputent à Zurich le même week-end (Yverdon affronte le FCZ dimanche) pour y organiser une belle fête du football féminin. Bref. Sur le terrain, Servette-Chênois ne s’est pas posé toutes ces questions.

C’est le triangle médian des Genevoises qui a montré la voie de la réaction. Sandy Maendly et Alyssa Lagonia se sont multipliées, comme pour mieux faire oublier Elodie Nakkach. Et tandis qu’Eric Sévérac s’époumonait à rappeler à ses joueuses qu’il ne fallait surtout pas tomber dans la précipitation, sa numéro 6 envoyait une improbable mine sous la latte (61e, 1-1). Les visiteuses avaient largement mérité leurs prolongations, durant lesquelles Natalia Padilla a vu sa balle de finale (une tête à bout portant) être stoppée sur la ligne. Il faudrait passer par les tirs au but. Servette allait le regretter.

Au terme d’une séance assez folle, Grasshopper inscrivait le 14e et dernier envoi, qui lui valait sa qualification en finale. Si Yverdon ne réalise pas un exploit dimanche, ce sera pour un haletant derby zurichois.

Grasshopper - Servette-Chênois 2-1 tab. (0-0)

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