Syndrome de La Havane: «Très improbable» qu’une entité étrangère soit à l’origine du trouble

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Syndrome de La Havane«Très improbable» qu’une entité étrangère soit à l’origine du trouble

Le renseignement américain a examiné environ 1000 cas «d’incidents anormaux de santé» similaires au mal mystérieux qui a frappé des diplomates en poste à Cuba en 2016.

L’ambassade américaine à Cuba, origine du mal mystérieux.

L’ambassade américaine à Cuba, origine du mal mystérieux.

AFP

Le renseignement américain estime «très improbable» qu’une puissance étrangère ou une arme soit à l’origine du mystérieux «syndrome de La Havane», ce trouble inexpliqué qui a affecté des dizaines de diplomates ou employés américains d’ambassades, révèle mercredi «The Washington Post».

Conclusions de plusieurs agences

Selon le journal, sept agences gouvernementales ont examiné au cours de ces dernières années environ 1000 cas «d’incidents anormaux de santé» et cinq d’entre elles en ont conclu qu’il était «très improbable» que ces troubles aient été provoqués par une attaque délibérée. Une des agences juge cette hypothèse comme «improbable» seulement, tandis qu’une autre s’abstient de conclusion, ajoute le «Post», qui cite des responsables du renseignement non identifiés.

Cette conclusion semble aller à l’encontre d’un rapport d’experts publié il y a un an, selon lequel des ondes électromagnétiques pourraient avoir été dans certains cas à l’origine du mystérieux syndrome, soutenant ainsi la thèse d’attaques délibérées.

Signalés ailleurs dans le monde

Ces troubles de santé (migraines, vertiges, nausées, troubles de la vision…) ont d’abord frappé des diplomates américains et canadiens en poste à Cuba en 2016, d’où son nom de «syndrome de La Havane». Ces «incidents anormaux de santé», selon la terminologie employée aux États-Unis, ont ensuite été signalés ailleurs dans le monde (Chine, Allemagne, Australie, Russie, Autriche, mais aussi en Suisse) et même à Washington.

Le syndrome de La Havane reste à ce jour inexpliqué par les scientifiques, qui ont multiplié les hypothèses. En août 2021, la visite à Hanoï de la vice-présidente américaine Kamala Harris avait été retardée de trois heures après une alerte de ce type dans la capitale vietnamienne.

(AFP)

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