Cyclisme: Lessivé, Stefan Küng «n’en avait pas plus dans les jambes» 

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CyclismeLessivé, Stefan Küng «n’en avait pas plus dans les jambes»

Le Thurgovien faisait partie du groupe des favoris en tête de Paris-Roubaix. Mais il n’a pas pu suivre l’accélération du vainqueur Mathieu van der Poel et doit se contenter de la 5e place. 

Sylvain Bolt Roubaix
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Sylvain Bolt Roubaix
Stefan Küng mène la danse devant Van der Poel et Van Aert dans l’un des secteurs pavés en début de course. Mais le Suisse n’arrivera pas à suivre l’accélération des deux coureurs.

Stefan Küng mène la danse devant Van der Poel et Van Aert dans l’un des secteurs pavés en début de course. Mais le Suisse n’arrivera pas à suivre l’accélération des deux coureurs.

AFP

«C’était vraiment dur. Il faut avoir fait Roubaix pour comprendre cet effort. On dit normalement que ça commence au carrefour de l’Arbre, mais cette fois-ci c’est déjà parti avant avec des chutes, souffle Stefan Küng. Le Thurgovien est K.-O. J’ai eu des ennuis mécaniques et dû rouler 25 kilomètres avec une selle trop basse en début de course.»

«Mathieu van der Poel et Wout van Aert sont un petit niveau au-dessus et tout doit être parfait de mon côté pour avoir une chance de rivaliser avec eux.

Stefan Küng, 5e de Paris-Roubaix

Le Suisse n’a pas réussi à suivre l’accélération de Mathieu van der Poel au carrefour de l’Arbre, à 16 km de l’arrivée d’une édition ultrarapide. Là où le Hollandais a profité de la crevaison de son rival belge Wout van Aert pour filer vers sa première victoire sur la reine des classiques, Küng, lui, a dû se contenter d’une place d’honneur (5e) sur le vélodrome de Roubaix, un an après sa troisième place. 

Küng n’a rien à se reprocher

«C’était une course d’usure, ça a roulé à bloc, j’ai dû boucher des trous et perdu de l’énergie, explique-t-il. Dommage pour Wout (van Aert) car je pense qu’il aurait pu suivre Van der Poel. Ils sont un petit niveau au-dessus et tout doit être parfait de mon côté pour avoir une chance de rivaliser avec eux. J’ai tout donné mais je n’avais pas plus dans les jambes. Je n’ai rien à me reprocher.»

Le rouleur de la Groupama-FDJ reviendra l’année prochaine. «C’est une course que j’adore, même si c’est si dur, souligne-t-il. On est complètement morts, ça tape tellement sur les pavés. J’ai hâte de revenir l’année prochaine mais d’abord je vais me reposer.»

Équipe cycliste Groupama-FDJ / Nicolas Götz


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