Thaïlande: Le roi a approuvé le nouveau Premier ministre

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ThaïlandeLe roi a approuvé le nouveau Premier ministre

Le roi Maha Vajiralongkorn doit encore formaliser son accord dans une lettre. La lecture de celle-ci au nouveau chef du gouvernement marquera officiellement le début de son mandat. 

Le nouveau Premier ministre a accédé au pouvoir après une alliance controversée avec l’armée.

Le nouveau Premier ministre a accédé au pouvoir après une alliance controversée avec l’armée. 

AFP

Le roi Maha Vajiralongkorn a approuvé mercredi le nouveau Premier ministre de la Thaïlande, Srettha Thavisin, au lendemain de sa désignation au Parlement qui doit dissiper des semaines d’incertitudes politiques. «Nous avons été informés que le roi a approuvé le nouveau Premier ministre, bien qu’on n’ait pas encore reçu la lettre officielle», a déclaré aux journalistes Kampi Dittakorn, porte-parole du président de l’Assemblée.

La question de la monarchie reste très clivante en Thaïlande.

La question de la monarchie reste très clivante en Thaïlande. 

via REUTERS

Députés et sénateurs ont désigné mardi l’homme d’affaires de 61 ans pour succéder à l’ancien général Prayut Chan-O-Cha, qui avait pris le pouvoir en 2014 à la suite d’un coup d’Etat. La lettre d’approbation royale doit être lue au nouveau chef du gouvernement vers 18h00 (heure locale), au siège de son parti, Pheu Thai, à Bangkok. Cette cérémonie marquera le début officiel du mandat de Srettha Thavisin.

Une alliance controversée

Novice en politique, ce promoteur immobilier, qui dirigeait l’une des plus importantes entreprises du pays dans ce secteur, a rejoint avant la campagne les rangs de Pheu Thai, le puissant mouvement associé à la famille Shinawatra qui a terminé deuxième des législatives du 14 mai.

Il s’est hissé jusqu’au pouvoir grâce à une alliance controversée avec des partis pro-armée qui avaient perdu les élections législatives du 14 mai. Cette coalition aurait permis le retour d’exil, mardi, de l’ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra, après quinze ans à l’étranger pour échapper à des condamnations pour corruption qu’il juge politiques, selon des observateurs.

Vainqueur du scrutin, Move Forward reste dans l’opposition. La candidature de son chef de file Pita Limjaroenrat, dont le programme a été jugé trop radical vis-à-vis de la monarchie, a été rejetée en juillet par le Sénat nommé par l’armée, plongeant le royaume dans la crise.

(AFP)

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