Kenya – Policiers tués par une attaque au lance-roquettes

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KenyaPoliciers tués par une attaque au lance-roquettes

Quatre membres de forces de l’ordre ont été victimes d’une embuscade non loin d’une zone côtière touristique et de la Somalie.

Des habitants se rassemblent autour du corps d’un homme non identifié tué par des militants présumés des shebab à Lamu, au Kenya, le 3 janvier 2022.

Des habitants se rassemblent autour du corps d’un homme non identifié tué par des militants présumés des shebab à Lamu, au Kenya, le 3 janvier 2022.

REUTERS

L’attaque a eu lieu dans le comté de Lamu, à environ 420 kilomètres de la capitale Nairobi, où le gouvernement avait déployé des forces de sécurité et déclaré un couvre-feu nocturne après le meurtre de sept civils dans deux attaques en début de semaine. La région est régulièrement ciblée par les rebelles shebab, ont déclaré les autorités locales.

«Nous avons eu un problème ce matin, nous avons perdu quatre agents de police. Leur véhicule a été touché et a pris feu», a déclaré le commissaire du comté de Lamu, Irungu Macharia.

Un haut responsable de la police de Lamu, s’exprimant sous couvert d’anonymat, a précisé que le véhicule était en patrouille lorsqu’il a été «touché» par un lance-roquettes.

L’attaque n’a pas encore été revendiquée.

Lutte contre les islamistes shebab

Le comté de Lamu, où se trouve notamment l’île touristique du même nom, se situe près de la frontière avec la Somalie et a déjà été le théâtre de plusieurs attaques djihadistes.

Depuis son intervention militaire dans le sud de la Somalie en 2011 pour lutter contre les islamistes shebab, le Kenya a été la cible de plusieurs attentats meurtriers, notamment contre le centre commercial Westgate à Nairobi en septembre 2013 (67 morts) et l’Université de Garissa dans l’est du pays en avril 2015 (148 morts).

En début de semaine, la police a d’abord attribué le meurtre de sept civils à Lamu aux combattants shebab.

Un homme a été décapité et d’autres abattus ou brûlés vifs lors de deux attaques distinctes dimanche et lundi. Mais les autorités ont déclaré par la suite que les violences étaient liées à un conflit foncier local.

Mercredi, le Ministère de l’intérieur kenyan a déclaré que des «troubles» agitaient plusieurs zones du comté de Lamu, ajoutant que les forces de sécurité fouillaient la région à la recherche d’armes.

(AFP)

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