ConfidencesLe cœur de Matthew Perry s’était arrêté de battre cinq minutes en Suisse
L’acteur, décédé le 28 octobre, a parlé de ses addictions et de ses 65 séances de désintoxication dans son autobiographie. Il mentionne l’une d’elles dans notre pays qui s’est soldée par un arrêt cardiaque.
- par
- F.D.A.
Matthew Perry est décédé près d’un an après la sortie de ses mémoires intitulés «Friends, Lovers and the Big Terrible Thing». Une autobiographie dans laquelle il se livre sur sa carrière, son enfance, mais surtout sur ses addictions.
«J’ai dû attendre d’être sobre en toute sécurité - et loin de la maladie quotidienne de l’alcoolisme et de la toxicomanie - pour tout écrire. Et le principal était que j’étais à peu près certain que cela aiderait les gens», rédige-t-il dans son bouquin, juste après cette phrase choc: «Bonjour, je m’appelle Matthew, mais vous me connaissez peut-être sous un autre nom. Mes amis m’appellent Matty. Et je devrais être mort.»
En effet, on apprend au fur et à mesure de l’ouvrage qu’il a suivi 65 séances de désintoxication, qui lui ont coûté plus de 9 millions de dollars. L’une d’elles à d’ailleurs très mal tourné. L’acteur de 54 ans commence par expliquer qu’il a dû se retirer de la comédie produite par Netflix «Don’t Look Up», après avoir fait un arrêt cardiaque, peu avant le début du tournage, en 2020.
Un traitement pas adapté
Ce dramatique moment de la vie de la star de «Friends» s’est déroulé en Suisse. Matthew Perry séjournait alors dans une clinique de désintoxication. C’est là que son cœur s’est arrêté durant cinq longues minutes. Une combinaison d’Hydrocodone et de Propofol a bien failli lui être fatale.
Le comédien avoue avoir menti à ses médecins, s’agissant de douleurs à l’estomac dont il souffrait. Résultat, ces derniers, trompés, lui ont injecté un traitement pas adapté qui a eu un effet terrible: «Ce n’était pas une crise cardiaque - je n’étais pas en encéphalogramme plat - mais plus rien ne battait, explique Perry dans son livre. On m’a dit qu’un Suisse ne voulait vraiment pas que le gars de «Friends» meure sur sa table et m’a fait du bouche-à-bouche pendant cinq minutes, en me frappant et me frappant encore la poitrine.»
Sa célébrité lui a-t-elle profité, en ces instants de lutte entre la vie et la mort? «Si je n’avais pas été dans «Friends», ce médecin suisse se serait-il arrêté à trois minutes de massages cardiaques? «Friends» m’a-t-il encore sauvé la vie? Peut-être, mais il m’a aussi cassé huit côtes», conclut-il avec humour.