Cameroun: le bilan de l’éboulement à Yaoundé passe à 15 morts

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CamerounÀ Yaoundé, le bilan de l’éboulement passe à 15 morts

Les victimes ont été tuées dimanche, dans la capitale camerounaise, lorsqu’un pan de colline s’est effondré alors que s’y tenait un hommage funéraire.

Le drame s’est produit dans un quartier populaire de Yaoundé.

Le drame s’est produit dans un quartier populaire de Yaoundé.

REUTERS

Au moins quinze personnes, selon un nouveau bilan, ont péri dimanche dans l’éboulement d’un pan d’une colline sur laquelle une foule assistait à un hommage funéraire dans un quartier populaire de Yaoundé, la capitale camerounaise, a annoncé lundi le gouverneur de la région. Naseri Paul Bea avait précédemment annoncé à la radio d’État CRTV que onze personnes avaient péri, mais que les recherches se poursuivaient pour d’éventuelles autres victimes.

«Nous en sommes à quinze morts maintenant», a déclaré l’élu, lundi matin, après qu’une dizaine de sapeurs-pompiers se sont remis à creuser à la pelle sur un imposant amas de terre rouge au pied de la colline de ce quartier de Damas, dans l’est de Yaoundé. Un peu plus loin, les gens entraient un à un dans deux maisons modestes présenter leurs condoléances à deux familles éprouvées par la mort de leurs proches dans le drame. L’un d’eux était un chauffeur de taxi, son véhicule encore garé devant le domicile familial.

Catastrophes fréquentes mais rarement aussi meurtrières

En fin d’après-midi dimanche, au moins une tente, parmi plusieurs autres abritant des dizaines de participants à une cérémonie d’hommages à cinq membres d’une association décédés cette année, a été emportée par un glissement de terrain. Quatre corps avaient rapidement été évacués, recouverts d’un drap blanc, sur les plateaux de trois pick-up de la police et les secouristes ont ensuite retiré progressivement onze nouvelles personnes décédées, avant d’interrompre vers 23 h leurs recherches.

Les effondrements de pans de terrain, parfois avec des maisons, surviennent fréquemment à Yaoundé et dans d’autres villes du pays mais, dans la capitale, ils sont rarement aussi meurtriers. À Bafoussam, dans l’Ouest, 43 personnes avaient été tuées le 29 octobre 2019 par un glissement de terrain qui avait emporté une dizaine d’habitations précaires construites à flanc de colline, après des pluies diluviennes.

(AFP)

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