MobilitéLe Conseil fédéral approuve l’A1 à six voies à Nyon
Pour le Conseil fédéral, ce projet devrait être terminé en 2041.
- par
- Eric Felley
Quelque 19 kilomètres de l’A1 vont passer à six voies dans la région de Nyon.
Cella Florian/VQHVoté par le Parlement lors de sa session de septembre, l’élargissement de l’autoroute A1 entre l’échangeur du Vengeron et la jonction de Nyon a été approuvé ce mercredi par le Conseil fédéral: «Ces mesures, écrit-il, permettront d’assurer un fonctionnement fluide et sûr du réseau autoroutier et de diminuer considérablement les charges de trafic sur les réseaux secondaires».
Début des travaux en 2033
Le projet romand prévoit les aménagements et les étapes suivants:
L’élargissement de l’autoroute à 2 fois 3 voies de circulation entre l’échangeur du Vengeron et la jonction de Nyon sur une distance d’environ 19 km.
Le décalage de l’axe autoroutier sur quelque 2,8 km pour préserver un site de reproduction des batraciens inscrit à l’inventaire des sites de reproduction des batraciens d’importance nationale.
La modification de l’échangeur du Vengeron, avec la création de nouvelles bretelles.
Le réaménagement de la jonction de Coppet.
La réorganisation de la jonction de Nyon, avec la création de nouvelles bretelles.
Les travaux devraient débuter en 2033.
La mise en service complète est planifiée pour 2041.
Le montant des coûts du projet s’élève à quelque 956 millions de francs.
Le Conseil fédéral précise que les besoins du réseau régional de transports publics seront pris en compte grâce à l’aménagement de voies réservées aux bus. La création d’aménagements sécurisés pour la mobilité douce est également prévue.
En attendant un référendum
Cette décision fait suite à la décision des Chambres fédérale, qui a voté un plafond de dépenses de quelque 5,3 milliards de francs pour élargir certains tronçons d’autoroute en Suisse, dont le projet à six voies entre Le Vengeron et Nyon sur l’A1. Le 10 octobre dernier, un référendum a été lancé contre cette décision par l’association actif-trafiC, l’Association Transports et Environnement (ATE) et soutenu par les Vert.e.s, le Parti socialiste et d’autres associations en faveur de l’environnement.