Ski alpin: Crans-Montana pourrait perdre ses Mondiaux 2027!

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Ski alpinCrans-Montana pourrait perdre ses Mondiaux 2027!

La FIS a affirmé à travers un communiqué que le dossier valaisan des Mondiaux 2027 s’est basé sur un soutien financier inexistant. Crans-Montana pourrait perdre l’événement. 

Rebecca Garcia - Crans-Montana
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Rebecca Garcia - Crans-Montana
La Suisse du ski brille sur les pistes, mais en coulisses, un désastre se trame.

La Suisse du ski brille sur les pistes, mais en coulisses, un désastre se trame.

AFP

Tremblement de terre pour les organisateurs des Mondiaux 2027. La Fédération internationale de ski (FIS) a publié un communiqué vendredi soir. Elle y explique avoir reçu des questions de la part de la «NZZ», et a décidé d’étendre ses réponses à l’ensemble des médias.

En cause: les garanties financières mentionnées dans la candidature de Crans-Montana. Pour accueillir les Championnats du monde en 2027, le dossier valaisan indiquait que la Confédération, le Canton du Valais et l’Association des Communes de Crans-Montana amèneraient la somme demandée.

Un référendum «impensable»

Selon la FIS, Swiss-Ski lui a annoncé qu’il n’était plus possible que ces trois entités (communale, cantonale et nationale) ne garantissent le financement sans passer par un référendum. L’étape se montre souvent compliquée, si bien que la Fédération suisse aurait demandé une exemption. Impensable, pour l’instance internationale qui tient à ce que le processus de candidature aux Mondiaux soit «juste et transparent.»

Elle poursuit en affirmant qu’«exempter un candidat qui a fait des fausses déclarations serait très préjudiciable pour l’intégrité du processus de candidature, et ultimement pour le sport qu’est le ski.» La FIS, qui parle d’une situation «décevante», fait planer la menace sur les Mondiaux valaisans: «Si Swiss-Ski ne peut pas remplir ses engagements, la FIS n’aura pas d’autre solution que de donner les Championnats du monde 2027 à un autre candidat.»

Swiss-Ski se défend

Dans les médias alémaniques, notamment la «NZZ» et le «Tages Anzeiger», Swiss-Ski rejette formellement ces accusations. La Fédération suisse estime que rien n’a changé par rapport à ce qui avait été convenu. «Certains reproches ne correspondent pas à la vérité», a tranché Diego Züger, CEO de Swiss-Ski, dans le «Tages Anzeiger».

L’homme fort du ski suisse, qui sera présent dans l’aire d’arrivée samedi à l’occasion de la deuxième descente sur le Haut-Plateau, risque néanmoins de devoir expliquer la situation plus en détail.

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