Souvenirs douloureuxChristophe Willem a révélé avoir été «tabassé» et «insulté» dans sa jeunesse
L’adolescence du chanteur a été compliquée à cause notamment de sa voix. «On me disait que c’était de ma faute», a-t-il confié.

Christophe Willem vient de sortir son album «Panorama» en septembre dernier.
Capture d’écran France 2Ce dimanche 20 novembre, Frédéric Lopez a invité dans «Un dimanche à la campagne» Julie de Bona, Jean-Pierre Elkabbach et Christophe Willem. Tous sont revenus sur des moments forts de leur vie.
Durant l’émission, l’interprète de «Double Je» a évoqué son adolescence qui correspond à une période chaotique de sa vie. «C’était l’horreur, a-t-il reconnu. J’étais très stigmatisé. Ma voix était beaucoup plus aiguë qu’elle l’est aujourd’hui.» Il explique avoir été victime de harcèlement scolaire en raison de sa voix. «Il y a toujours une partie féminine chez moi qui est très présente et qui n’a jamais été gênante. À 11 ans, on vous taxe de pédé, de tout un tas de mots alors que vous n’avez aucune sexualité. La plus grosse violence de cette partie-là de ma vie, c’est la sensation de solitude quand vous vous faites insulter, tabasser…»
«En même temps c’est vrai que tu es efféminé»
Christophe Willem est ensuite revenu sur un épisode traumatisant: «Je me souviens de scènes vraiment violentes où j’allais voir des surveillants et ils me disaient: «Oui mais en même temps c’est vrai que tu es efféminé.» Donc, on me disait en gros: «C’est de ta faute quoi.»
Les années collège à présent derrière lui, le chanteur de 39 ans a pu ensuite se retrouver: «Le lycée ça a été salutaire comme période dans ma vie parce que d’un seul coup, je rencontrais un monde plus adulte, moins bête d’une certaine manière sur ces questions-là aussi, tout en n’ayant pas de sexualité.» C’est d’ailleurs au lycée qu’il a rejoint un groupe de gospel. Une expérience musicale qui lui a permis de retrouver confiance en lui: «J’étais fasciné par le travail des harmonies et dont l’individualité de chacun créait un groupe puissant.»