Judith Chemla accuse le père de sa fille de violences conjugales

Ce sont des photos difficiles à regarder que Judith Chemla a publiées sur Instagram. On y voit l’actrice de 38 ans, le visage tuméfié, en sang. Elle accuse le «père de sa fille», le réalisateur Yohan Manca, de s’être rendu coupable de cet acte odieux.

«Ceux qui sont capables de faire ça, il faut qu’ils soient hors d’état de nuire. Je n’ai pas honte de cette photo. Mais lui devrait avoir honte, il devrait avoir honte aujourd’hui, un an après, au lieu de continuer à faire pression sur moi, de penser qu’il a encore les moyens de me manipuler, au lieu de pourrir la tête de mon enfant. Il devrait avoir honte et se faire discret, rechercher vraiment à être pardonné. Ce n’est pas le cas. J’ai tant de preuves qu’il continue d’essayer de me nuire», accuse-t-elle.

Et si la comédienne française a plusieurs fois porté plainte et que le père de sa fille a déjà «l’épée de Damoclès» de huit mois de prison avec sursis au-dessus de la tête, rien ne semble y faire. «J’ai tant de preuves qu’il continue d’essayer de me nuire. Retourner au commissariat une 3e fois? Déposer une 3e plainte en 1 an? Être dans le milieu du cinéma, et avoir l’épée de Damoclès de 8 mois de prison avec sursis… ça ne suffit pas? Je suis à bout. Que faut-il pour qu’il me laisse tranquille? Aller vraiment en prison? Il jouera encore à la victime auprès de ma fille et elle souffrira de ne pas voir son père», se désole-t-elle.

Les faits se seraient déroulés il y a un an. Alors qu’ils étaient attendus le 12 juillet au Festival de Cannes pour défendre «Mes frères et moi», le film qu’ils avaient tourné ensemble, Judith Chemla et Yohan Manca avaient finalement renoncé à s’y rendre. D’après un proche interrogé par «Variety», le réalisateur aurait envoyé un téléphone portable au visage de la comédienne, le 3 juillet, lors d’une violente dispute la veille à proximité du Théâtre du Rond-Point, Paris.

Comédienne de théâtre et de cinéma, Judith Chemla a été nommée au César de la meilleure actrice dans un second rôle pour «Camille Redouble» en 2013, puis au César de la meilleure actrice pour «Une vie» en 2017.